Dimitar Berbatov a admis qu'il devait encore changer pour s'intégrer à Manchester United.


Le bulgare n'a marqué que 9 buts la saison dernière et a été l'objet de nombreuses critiques de la part des fidèles d'Old Trafford.
Mais Berbatov juge que c'est à lui de s'adapter à la vie à United.

"C'est ma faute, pas la leur. C'est moi qui doit changer. Manchester United c'est leur club. Ils m'ont parfaitement bien traité depuis que je suis arrivé. Durant ma première année j'ai été déçu de moi-même. J'ai besoin de le dire. J'ai eu une grosse pression sur les épaules et peut être que je n'ai pas su y faire face. Je pense que j'ai voulu trop bien faire pour impressionner les supporters. On doit se souvenir qu'ils sont habitués à Best, Charlton, Cantona. Je ne suis que Dimitar."


"J'ai fait quelques passes décisives, mais je dois marquer plus de buts. Je ne sais pas ce que j'ai mal fait par moment. Peut-être que c'est la malchance, peut-être que c'est moi... qui sait ? Il m'arrive de rester éveillé certaines nuits en pensant, 'Tu aurais pu faire ça plutôt que ça.' "


Berbatov a bien mieux commencé sa seconde saison à United et a déjà marqué deux buts en championnat.

"Je suis déjà plus satisfait de mon jeu en général cette saison. Je pense que je me suis mieux intégré dans l'équipe. Je suis plus fort, en meilleure condition physique. Mais j'espère toujours marquer plus."

Berbatov revient sur certaines critiques à propos notamment de sa façon de jouer, jugée parfois un peu trop nonchalante.

"C'est mon style de jeu. Je ne cours pas sans raison. Je suis toujours prêt et vigilant."

"J'ai jeté un œil à nos statistiques et j'ai vu que j'étais neuvième en distance parcourue. Je suis un peu "geek" parfois. Peut-être que j'y fais trop attention. A la fin de la saison, j'étais 4è. Peut-être que cette saison, je serais premier."


Il avoue aussi que la valeur du montant de son transfert a été un lourd fardeau à porter, mais il insiste sur le fait qu'il était heureux d'être à United.

"Qui peut tenir ses promesses pour une telle somme d'argent ? Personne ne peut. Si je pense à cet argent, je deviens fou. Je ne peux pas le croire. Je joue avec des légendes comme Scholes, Giggs et Rooney. Être coaché par un homme comme Sir Alex Ferguson. Comment pourrais-je ne pas être heureux ?"

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