Old Trafford : Top 100 (65)
En octobre 1997, quand la Juventus - sûre d’elle - arriva à Old Trafford, elle fournit un énorme défi européen à la jeune équipe de Sir Alex Ferguson...
Le contexte : Un an auparavant, en tant que championne d'Europe en titre, la Juventus de Marcello Lippi avait maintenu United à bout de bras tout au long des deux matchs frustrants de poule, perdus 1-0 par les Reds. Toutefois, les jeunes de Sir Alex en avaient tiré de précieux enseignements pour atteindre la demi-finale plus tard, cette même saison. Leurs vainqueurs, le Borussia Dortmund, les avaient battus dans l'Olympiastadion de Munich, alors que les Reds et les joueurs de la vieille dame allaient se rencontrer dans les phases de poules en 1997/98. La rencontre de 2ème journée à Old Trafford allait fournir ses informations concernant les progrès réalisés par les deux équipes.
L'occasion : La catastrophe frappa le cœur de United en 30 secondes de jeu quand Ronny Johnsen fut dépossédé du ballon et que Manuel Dimas trouva Alessandro Del Piero, qui se joua d’Henning Berg et de Peter Schmeichel avec une feinte rusée, avant de mettre le ballon dans le but vide. A 0-1, la Juventus allait nous refaire un scénario tristement familier. Cependant, poussée par une foule de 53’428, United se mobilisa pour camper dans la moitié de terrain adverse. La Juve, à l'inverse, était détendue, à défaut de prendre en compte l'évolution des Reds pour devenir une puissance européenne. Lorsque l'influent Teddy Sheringham passa sa tête pour l'égalisation sept minutes avant la pause, la névrose était devenue nulle et non avenue. La foi fit revivre Old Trafford et revigora les jambes de ceux en rouge. Le tempérament des visiteurs s’effilocha alors que United fit plus que jeu égal tout au long de la seconde période et que Didier Deschamps fut exclu pour un 2ème avertissement. Peu de temps après, le nouvel entrant Paul Scholes évita le piège du hors-jeu, contourna calmement Angelo Peruzzi et envoya les fans au 7ème ciel. Une grosse période de pressing des Italiens précéda un but exceptionnel. Après un magnifique effort, Giggs récupéra une belle passe de Sheringham, pénétra dans la surface et fit un tir imparable dans la lucarne de Peruzzi. Il resta juste assez de temps à Zinedine Zidane pour marquer un joli coup franc et réduire de moitié le déficit. Comme pour Del Piero, ce fut un somptueux but pour les visiteurs. Cependant, cela n’avait que peu de valeur face au magnifique exemple des Reds qui surmontèrent l'adversité.
Les conséquences : United atteignit les huitièmes de finale alors que la Juve eut de la chance en battant injustement les Reds à Turin, lors de la dernière journée. Toutefois, une avalanche de blessures détruisit les espoirs de Premier League des Reds, et compromit également sa campagne prometteuse en Champions League, l'AS Monaco marquant le précieux but à l'extérieur. Une autre dure leçon pour Ferguson et ses jeunes sur la scène européenne, mais la saison suivante prouva que toutes les leçons tirées sur le continent auront été bénéfiques.
Vu dans la presse : "Maintenant, peut-être que United peut vraiment y croire. Pour la première fois en 20 ans, ils ont battu un adversaire italien sur la scène européenne - pas n'importe quelle équipe expérimentée mais celle considérée comme étant un modèle de football sophistiqué." - Neil Harman, Daily Mail
"C'est l'une des plus grandes performances de United, à laquelle j'ai pu jouer. Nous avons appris nos leçons de l'année dernière." - David Beckham
"C'est une bride de jusqu’où nous pouvons aller. Notre cœur allait toujours être un facteur, peu importe quels joueurs étaient sur le terrain, je savais qu'ils avaient le cœur à ça." - Sir Alex Ferguson
Sur le forum
Jiren, le 29 décembre 2024 à 10:30
Salaires plafonnés, primes d’objectifs individuels et collectifs, respect des valeurs du club.
Peut-être que ça motivera certains…
Medimen, le 29 décembre 2024 à 10:27
Moi je le dis toujours. Tand que le salaire n'est pas indexé à la performance aux qualifications à l'Europe et aux titres, nous allons jamais arriver à nos objectifs. Tu fais venir le joueur, tu Lui un salaire de fou, une prime de signature, une Villa, tu ramènes également son frère son agent également prend une prime... Et à la fin il n'arrive même pas à faire la moitié ce qu'il faisait dans son ancien club. En plus il se blesse pour le 3/4 du temps pour s'occuper de ces investissements. Parce qu'il n'a pas confiance.
Robin Masters, le 29 décembre 2024 à 10:08
Ce sont des sommes tellement anecdotiques par rapport à ce qu'on verse en salaire à des joueurs moyens (Rashford, Fernandes, Maguire...), en déclin avancé (Casemiro, Eriksen...) ou tout simplement nuls (Anthony, Zirkzee...).
La vraie économie à faire, elle est sur les salaires des joueurs. On doit donner des tops salaires à des tops joueurs, pas à des joueurs moyens. Les joueurs moyens, dans un club géré logiquement, ça se paye moyennement.
EricLeRouge, le 29 décembre 2024 à 6:57
Il y a 10 heures, matdevil a dit :...
tu es donc pour un Man Utd en version LFI ? sauf que Jim c'est manifestement pas Méluche
après, et justement comme dans la vraie vie, clair que les salaires de nos "stars" ça doit effectivement choquer le stadier, sur ce point y'a débat
boubouRed, le 1er janvier 2025 à 18:36
Salut les amis,
NOUVELLE VIDÉO DISPONIBLE !!!
Bonne vidéo !!!