Old Trafford : Top 100 (84)
Sir Alex Ferguson devint le deuxième manager à diriger plus de 1’000 matchs de United quand les Reds accueillirent l’Olympique Lyonnais le 23 novembre 2004...
Le contexte : Sir Matt Busby supervisa 1’141 matchs au cours du quart de siècle où il fut à la barre d’Old Trafford - un exploit qui semblait imbattable. Bien qu'il y eut des périodes précaires durant les quatre années qu'il fallut à Sir Alex Ferguson pour remporter son premier trophée avec les Reds, la FA Cup 1990 donna le coup d'envoi d'une inondation de trophées qui dura pendant les années 1990 et au début des années 2000. Au début de la saison 2004/05, une autre offensive pour l’obtention d’une nouvelle Ligue des Champions marqua le 1000ème match d'un règne épique pour l'ancien manager d’Aberdeen.
L'occasion : L’affrontement de la cinquième journée contre les champions français, Lyon, donna la chance de sceller la qualification pour les huitièmes de finale. Avant le match, le chef exécutif David Gill présenta à notre cher boss une bouteille de vin de 1986 - l'année où l’Ecossais prit pour la première fois les commandes d’Old Trafford - avant que celui-ci ne rejoigne ses joueurs pour la photo d’avant-match. Alors que Michael Essien et Mahamadou Diarra injectèrent de la vitalité et de la vigueur dans la bataille du milieu de terrain, le jeu fut épuisant et ouvert jusqu'au but de Gary Neville, qui marqua à bout portant alors que Lyon n'avait pas réussi à resserrer ses lignes. Les champions de Ligue 1, qui avait accroché United avec un match nul 2-2 en France lors de la première journée, continuèrent à être une grosse menace. Ils eurent besoin d'un coup de main du gardien Roy Carroll pour revenir au score. L'Irlandais cafouilla sur une frappe des 30 yards de Diarra, juste devant Stretford End. Ruud van Nistelrooy, qui marqua les deux buts au Stade Gerland, tourmenta de nouveau Lyon en marquant de la tête son 36ème but en 37 matchs européens pour les Red Devils, peu après la mi-temps. Les trois points récupérés permirent aux Reds de poursuivre leur aventure.
Les conséquences : "Toute la journée, j'étais un peu nerveux parce que vous pensez que tout peut tomber à plat, si vous perdez", avait admis Sir Alex par la suite. "Mais je me disais qu’il y en avait eu 999 avant celui-ci et que vous pouviez perdre des matchs. J'espérais que nous allions gagner, parce que c'était une grande nuit. Le record de Ruud est incroyable. Il a marqué sur sa seule occasion, vraiment, c’était fantastique." Toutefois, la question principale était de savoir combien de temps le vin millésimé durerait. "Je ne pense pas qu'il va durer longtemps", disait le boss en souriant. "C'est à pile ou face, soit je l'ouvre ce soir ou j’attends demain matin!" Malheureusement, la campagne de Champions League de United ne dura pas beaucoup plus longtemps, après que la défaite 1-0 contre l'AC Milan ait précipité notre sortie au second tour. L'homme au chewing-gum a, quant à lui, managé son 1’313ème match le weekend dernier contre Arsenal.
Vu par la presse : "Une fois qu'un homme plante son drapeau sur le sommet de l'Everest, que lui reste-t-il à faire? Regardez en bas de l'échelle pour voir ses exploits. Pas Sir Alex Ferguson. Comme un chevalier sur sa monture ayant réalisé un millier de matchs sur le panthéon du football en club - vainqueur du plus grand nombre de trophées en tant que manager des temps modernes - son regard reste obstinément fixé vers les Champs-Elysées, où aucun homme n'a été auparavant. Juste au moment où il semble qu'il n'y ait plus rien à prouver, Ferguson se trouve des points de repère à surpasser, de nouveaux défis à répondre, plus d'histoire à écrire." - Jeff Powell, Daily Mail
Sur le forum
Jiren, le 29 décembre 2024 à 10:30
Salaires plafonnés, primes d’objectifs individuels et collectifs, respect des valeurs du club.
Peut-être que ça motivera certains…
Medimen, le 29 décembre 2024 à 10:27
Moi je le dis toujours. Tand que le salaire n'est pas indexé à la performance aux qualifications à l'Europe et aux titres, nous allons jamais arriver à nos objectifs. Tu fais venir le joueur, tu Lui un salaire de fou, une prime de signature, une Villa, tu ramènes également son frère son agent également prend une prime... Et à la fin il n'arrive même pas à faire la moitié ce qu'il faisait dans son ancien club. En plus il se blesse pour le 3/4 du temps pour s'occuper de ces investissements. Parce qu'il n'a pas confiance.
Robin Masters, le 29 décembre 2024 à 10:08
Ce sont des sommes tellement anecdotiques par rapport à ce qu'on verse en salaire à des joueurs moyens (Rashford, Fernandes, Maguire...), en déclin avancé (Casemiro, Eriksen...) ou tout simplement nuls (Anthony, Zirkzee...).
La vraie économie à faire, elle est sur les salaires des joueurs. On doit donner des tops salaires à des tops joueurs, pas à des joueurs moyens. Les joueurs moyens, dans un club géré logiquement, ça se paye moyennement.
EricLeRouge, le 29 décembre 2024 à 6:57
Il y a 10 heures, matdevil a dit :...
tu es donc pour un Man Utd en version LFI ? sauf que Jim c'est manifestement pas Méluche
après, et justement comme dans la vraie vie, clair que les salaires de nos "stars" ça doit effectivement choquer le stadier, sur ce point y'a débat
boubouRed, le 1er janvier 2025 à 18:36
Salut les amis,
NOUVELLE VIDÉO DISPONIBLE !!!
Bonne vidéo !!!