Un appel au calme
Sir Alex Ferguson a appelé à mettre fin à l'hostilité entre les clubs de Manchester United et Liverpool.
Les clubs ont une longue histoire et une rivalité amère à la fois sur et hors du terrain.
Mais après la publication cette semaine du rapport du drame d'Hillsborough, qui a dégagé la responsabilité des supporters de Liverpool dans la tragédie 1989 (dans lequel 96 supporters sont morts), Sir Alex Ferguson veut profiter de l'occasion pour améliorer les relations avec le club de la Mersey et développer une rivalité plus cordiale.
"Nous sommes deux grands clubs, United et Liverpool", a déclaré Ferguson.
"Nous devons comprendre leurs problèmes. Peut-être qu'un nouveau départ sera à prendre entre les uns et les autres."
Les deux équipes s'affrontent le week-end prochain à Anfield, dans l'espoir de ne pas revoir surgir, la controverse de la saison dernière.
Luis Suarez avait été suspendu pour huit matches après des propos racistes à l'encontre de Patrice Evra, lors du match d'octobre dernier à Anfield.
Il a ensuite refusé de serrer la main du défenseur avant le match à Old Trafford en Février suscitant ainsi de nombreuses réactions.
Sur le forum
Invité Skynet, le 17 avril 2014 à 18:46
Lol non mais surtout la rivalité n'excuse en rien les propos qui peuvent etre tenus contre les personnes qui s'en moquent.
La rivalité est reelle entre certains de united contre certains de Liverpool, ça les engage eux, ça nengage pas ceux qui s'en brznlent.
Marvin, le 17 avril 2014 à 18:41
Mdr ça vous a marqué le real fan
Malheureusement aucun ne semble avoir compris la phrase, pourtant simple, que j'ai écrite ; ne retenant malhonnetement que le "real fan". C'est difficile à avaler, surtout que je n'aime pas du tout Liverpool.
C'est très malhonnete parce que je mettais justement en perspective que le fait d'être contre Liverpool impliquait qu'on était pour City.
Duncan Edwards, le 14 avril 2014 à 13:20
Pourquoi Manchester United et Liverpool se détestent
L’hostilité entre les deux clubs les plus titrés d’Angleterre tient autant à une farouche concurrence sportive qu’aux lignes de fracture d’une histoire commune. Voici les raisons d’une haine ancestrale.
«Manchester est sous la pluie. Et Liverpool ne se retrouve plus. Dans la brume d´aujourd´hui. L´amour lui aussi s’est perdu». Les paroles de la chanson de Marie Laforêt intitulée «Manchester et Liverpool» illustrent, probablement sans le vouloir, le profond fossé séparant les deux clubs les plus titrés de l’histoire du football anglais. Une relation passionnelle où la haine le dispute à l’attraction. Quand la proximité géographique, une mémoire sociale identique héritée de la Révolution industrielle et un creuset culturel similaire (population d’origine irlandaise) nourrissent la rivalité au lieu de rassembler.
Séparées d’une cinquantaine de kilomètres, les deux grandes villes du nord-ouest de l’Angleterre se jalousent en tout, notamment au niveau du rayonnement que chacune d’elle peut avoir sur la culture populaire mondiale via la musique - les Beatles en étendard pour Liverpool et le phénomène «Madchester» pour la cité du Lancashire - et bien entendu à travers l’hostilité footballistique entre le Liverpool FC et Manchester United. Pour les deux clubs phares du Royaume-Uni, cette opposition dépasse le cadre strict de la compétition sportive en charriant dans son sillage les ressentiments d’une histoire commune tumultueuse dont l’origine remonte à l’apogée de la Thalassocratie de la Reine Victoria dont les routes maritimes dessinaient un Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais.
Une rivalité économique devenue sportive
La détérioration irrémédiable des relations de voisinage entre Liverpool, qui était à l’époque le port de l’Angleterre, et Manchester surnommé alors «Cottonpolis», qui était alors son atelier, tire son origine de l’ouverture en 1894 d’un canal de navigation - à l’époque le plus large du monde - permettant à la seconde ville d’exporter ses produits notamment textiles en contournant la cité portuaire. En maîtrisant ses propres routes de commerce, Manchester s’est alors enrichi tandis que Liverpool déclinait en ne percevant plus les taxes sur les marchandises produites dans la capitale de la Révolution industrielle. «Depuis cette époque, les Mancuniens sont animés d’un sentiment de supériorité à l’égard des Scousers. Cela n’a sans doute aucun fondement mais c’est notre manière d’être et de nous percevoir», reconnait Gerard Shamash, représentant du Manchester United Supporters Trust (MUST).
La référence à ces destins contraires se retrouve du reste sur le blason de Manchester United où le navire rappelle la construction du canal de la discorde. L’opposition sportive entre Liverpool et Manchester United s’est construite a posteriori après la conquête du titre de champion d’Angleterre du Liverpool de Bill Shankly en 1964. Couplée à la montée du hooliganisme à cette époque, la prétention des deux clubs à régner sur le Royaume-Uni a engendré une rivalité féroce dépassant trop souvent les limites de la décence. Les chants macabres d’une minorité de supporteurs de Liverpool en référence à la catastrophe aérienne qui avait endeuillé Manchester United en 1958 (23 morts) auxquelles répondent par des couplets évoquant les tragédies du Heysel (39 morts) et d’Hillsborough (96 morts) une minorité de fans de ManU témoignent de cette instillation du poison de la haine.
Sur le plan sportif, les périodes de succès des deux clubs se sont succédé sans jamais être concomitantes. Liverpool a ainsi repris le flambeau abonné par Manchester United après la retraite du légendaire Matt Busby (7 titres de champion et la première C1 de l’histoire du football anglais) pour dominer sans partage l’Angleterre et l’Europe dans les années 70 et 80. «Liverpool possédait une équipe exceptionnelle. Dans les années 70, on ne parlait que de Liverpool. Avec Kevin Keegan, Kenny Dalglish, Graeme Souness et Cie, c’était l’équipe à battre, se souvient sur le site de Man Utd son ancien milieu de terrain Lou Macari. Toutes les rencontres étaient rapides et féroces. Il n’y avait pas de quartier d’un côté comme de l’autre. C’était tacle après tacle. Quand vous arriviez à prendre le dessus sur eux, vous aviez réussi quelque chose d’exceptionnel. Mon plus grand souvenir reste celui de la finale de la FA Cup en 1977, pas seulement parce que nous les avons battus, mais aussi parce que nous les avons empêchés de remporter le triplé.»
Nous allons faire descendre Liverpool de sa p***** de perche
— Sir Alex Ferguson
Dans l’ombre de Liverpool, qui conquis 4 C1 dans la période et porta à 18 ses victoires dans le championnat d’Angleterre après la conquête de son dernier titre domestique en 1990, Manchester United fut relégué au rang de vestige du passé jusqu’à l’arrivée de Sir Alex Ferguson en 1986. Conscient que l’identité des Red Devils se définissait désormais essentiellement par son opposition à celle des Liverpuldiens, l’Ecossais se donna le temps de construire la reconquête en se mettant d’entrée les supporteurs mancuniens dans la poche par une phrase prémonitoire passée désormais à la postérité : «Nous allons faire descendre Liverpool de sa p***** de perche.» En empêchant Manchester United de remporter son premier titre depuis 25 ans, à la faveur d’une victoire sans bavure en mai 1992 dans le North West derby, Liverpool a fait ravaler passagèrement à Ferguson son outrecuidance.
Un simple contretemps pour l’Ecossais qui conduisit MU à la libération tant espérée l’année suivante par la grâce de son emblématique recrue française Eric Cantona. L’acte fondateur de plus de deux décennies de gloire durant lesquelles Manchester United, en remportant 13 titres de champion, porta le record du club anglais le plus sacré, qui était détenu par Liverpool (18), à 20 titres. «Le lien entre nous et Liverpool, c’est la rivalité. C’est la raison pour laquelle les matches qui nous opposent sont les plus fantastiques à disputer», aimait à rappeler «Sir Alex».
Ancien grognard des années Fergie, Phil Neville, revenu au club pour assister David Moyes après avoir achevé sa carrière à Everton, insistait sur la portée symbolique du derby de l’Angleterre dans le dernier numéro d’Inside United : «Liverpool était le match de l'année. Les deux clubs ont un immense palmarès, ça donnait des matches à part. C'est le genre de match que tous les supporters aiment voir et que tous les joueurs ont envie de disputer. Le plus drôle, c'est que les petits coups et les blessures que certains joueurs traînaient disparaissaient comme par enchantement au cours de la semaine précédant le match.»
Heinze pas autorisé à rejoindre Liverpool
Cette rivalité profonde structure la vie des deux clubs depuis des décennies. Ainsi, depuis le transfert de Phil Chisnall de Manchester United à Liverpool en 1964, aucun joueur n’est passé directement d’un club à l’autre. Gabriel Heinze, qui souhaitait rejoindre Liverpool, n’a pas été autorisé à la faire et a été vendu au Real Madrid. Pour tous les joueurs des deux clubs, à l’instar de Wayne Rooney qui a été biberonné à Liverpool dans la détestation des Reds du fait de son obédience familiale à Everton, le sentiment d’opposition à l’autre est fortement enraciné. Avec pour conséquences, un climat électrique lors des confrontations sur le terrain.
Ainsi en octobre 2011, Luis Suarez fut suspendu 8 matches par la FA pour avoir tenu des propos à connotations racistes à l’adresse de Patrice Evra. Lors du match retour, le Français et plusieurs de ses coéquipiers, notamment Rio Ferdinand et Danny Welbeck, refusèrent de serrer la main de l’Uruguayen. En dépit de l’animosité sous-jacente accompagnant chaque derby du nord-ouest de l’Angleterre, les relations entre les deux clubs se sont pacifiées à la suite de la publication en 2012 d’un rapport indépendant mettant en cause les autorités dans la tragédie d’Hillsborough.
Un soulagement pour les familles des victimes auquel les grandes associations de supporteurs de Manchester United se sont associées. Sir Alex Ferguson et ses joueurs avaient, eux, profité d’un derby à Anfield, en septembre 2012, pour participer à la commémoration du drame avec les fans de Liverpool. Les capitaines des deux équipes Steven Gerrard et Nemanja Vidic avaient alors conjointement lancé 96 ballons rouges dans le ciel en guise d’hommage aux disparus. Un geste symbolique d’apaisement pour transmuter une haine de nature tribale en simple rivalité sportive. Le seul enjeu du match qui opposera les deux géants, ce dimanche à Old Trafford. Le résultat de ce derby pourrait remodeler durablement le paysage du football anglais. En cas de victoire, Liverpool pourrait, tout en entérinant définitivement le déclin de Manchester United depuis le départ de Ferguson, continuer à rêver à son premier titre de champion depuis 1990. Et pourquoi ne pas amorcer ainsi un cycle de domination de plus d’une décennie, comme les deux clubs ont eux l’habitude d’exercer dans leur histoire.
Mon point de vue:
Depuis que je supporte United, j'ai appris à vivre cette rivalité, à travers les matchs, les moments passés entre potes, avec la famille à regarder ce duel entre deux des plus grandes équipes du Royaume. Bon nombre de moments passés qui ont contribué à forger et entretenir cette rivalité (parfois haineuse c'est vrai) envers Liverpool.
Je me souviens de Robbie Fowler, Steve Nicol, Mark Wright, John Barnes, Paul Ince, Ian Rush, Redknap, Hyypia, Ronnie Whelan, des déclarations et vidéos de Gerrard, les déclarations et le comportement de Daglish en tant que coach, et comment oublier Benitez. Les clashs Fletcher,/Kuyt ou encore Gary/Carragher, l'incident avec Nani et le comportement de Gerrard et d'autres que j'oublies surement...Tellement d'élément qui font que, je hais Liverpool, et pourtant, je ne suis pas anglais. Alors que la source même de cette rivalité n'est pas le football mais bien la culture et l'economie propres à ces deux villes et d'autres facteurs également.
C'est de bone guerre de se faire chambrer, on l'a fait pendant 20 ans donc bon..Mais il n'est pas question de ça.
Ce n'est pas une question de " Real Fan " comme j'ai pu le lire sur le topic de la Pl, ou parce que c'est la tradition hein, strictement rien à voir et totalement absurde. C'est une façon de le voir et de le vivre. Le supporter des années 2000 aura plus de mal à vivre et comprendre cette rivalité contrairement aux supporteurs des années 90 qui ont eu le privilège de vivre cette fameuse et formidable rivalité à son apogée. Comme le dit Moha, une rivalité, c'est tout con parfois et ça ne tient à rien. Bien entendu que si ils sont champions ils n'auront mérité, ils pratiquent un beau football, n'ont pas investit des millions, personne ne le nie. Mais p***** que c'est moche et gerbant quand les scousers gagnent quelque chose.
Je n'impose a personne une vision de cette rivalité comme je pense qu'aucuns membres ne l'a imposé sur le topic de la PL, chacun pense comme il veut, mais n'oubliez pas qu'on est quand même sur un forum de Manchester United et que Liverpool(qui plus est quand ils gagnent) reste et restera un sujet sensible.
Duncan Edwards, le 25 mars 2014 à 17:46
Bien évidement que la forme du moment compte dans ce genre de match. Il vaut mieux aborder ces matchs en étant sur une série positive que sur une série négative.
Par contre Bunny je ne crois pas que le plus motivé est nécessairement celui qui gagnera, un excès de motivation peut être destructeur aussi.
Pour ce qui est du mental des joueurs, nul doute qu'il doit être au rdv, encore plus pour ces matchs là.
Quand une équipe x bat une équipe y dans un derby, c'est difficile de parler de supériorité ou pas. Trop de facteurs qui font que ça peut être le cas ou non.
Au final, le plus important pour moi dans un match comme ce soir, c'est de tout donner et de ne pas avoir de regret, auquel cas, et ce même en cas de victoires, on ne peut pas parler de bon match. Uniquement de bon résultat.
Désolé je suis sur téléphone, je développerai un peu plus tard.
Duncan Edwards, le 17 avril 2014 à 19:19
Perso, pas plus que ça, je voulais rebondir là dessus tout simplement. Les mots doux qui ont pu être lâché par certains membres n'avaient pas lieu d'être je pense qu'on est tous d'accord la dessus, ça a été dit et re dit.Ici il ne s'agit plus de cela. Je donne mon point de vue sur le topic adéquate concernant la rivalité et plus précisément celle avec Liverpool après la discussion de dimanche. Je suis d'ailleurs surpris que tu me reparles encore de ce qu'il s'est passé sur le topic PL.
J'aurai préférer que tu fasse un pavé sur ton point de vue et savoir comment tu vis une rivalité(même celle real Barca) C'est le but du topic et c'est certainement plus intéressant.