Preview : City v United
Jour de derby à l'Etihad Stadium ou THE match de la saison pour United et City (14h30) en cette 16ème journée de championnat.
Posez votre après-midi, envoyez vos gosses au parc, divorcez avec votre femme, mettez le bébé au congélateur, car le match arrive. Ces match auxquels on a pensé toute la semaine, tout le mois, toute l'année (oui, vous pouvez l'admettre hein, que vous n'avez pas de vie), et qui arrivent enfin. Alors on prie pour que le stream fonctionne, que Canal ne nous embête pas, on se pose avec ses bières et on attend, prêt à crier, pleurer, se cacher les yeux, insulter, railler, vibrer.
United vs City, les bleus contre les rouges, les riches contre ... les riches, le derby de Manchester, le but d'Owen, la défaite lors de la commémoration de Munich, la traîtrise de Tevez, le 6-1, le ''Why always me ?" d'un coté contre le "Why always Young titulaire ?" de l'autre. Dans une Premier league qui mettait l'Europe à ses pieds mais aujourd'hui à genoux, la domination nationale dépend d'un conflit territoriale, et tout Albion regardera dans la ville, ex-capitale européenne des trophées mais l'espace d'un temps, encore objet de tous les regards, où s'affronteront les deux équipes prêtes à toujours plus croiser le fer dans les prochaines années pour la suprématie du pays. Citizens ou Red devils prêt à tout pour porter l'estocade au voisin jamais autant ennemi, et gagner de précieux points vers une nouvelle conquête acharnée du titre de champion. Pour l'histoire, pour la gloire, pour les trophées, pour les succès, mais surtout pour la joute et l'honneur, de cette terre de foot, de Manchester.
La forme des équipes :
City
Seule équipe toujours invaincue en Premier League, les champions en titre sont presque intouchables dans leur stade, où ils n'ont pas perdu en championnat depuis deux ans. Les Citizens restent sur deux succès dans leur face-à-face avec leurs voisins, le fameux 6-1 à Old Trafford puis le 1-0 au retour, décisif dans la course au titre. Même s'ils n'ont pas su se sortir du "groupe de la mort" en C1 face à Madrid et à Dortmund, ils se sont montrés solides ces derniers temps à l'intérieur de leurs frontières, particulièrement en défense. Le gardien Joe Hart n'a encaissé que deux buts en sept matches.
United
Nos Red Devils sont les actuels leaders de Premier League avec 3 points d'avance sur City et 10 sur Chelsea. Avec 12 victoires, United est l'équipe ayant gagné le plus de matchs et la seule à n'avoir aucun match nul à son actif. Elle totalise tout de même 3 défaites cette saison : Everton (1-0), Tottenham (2-3) et Norwich (1-0).
Les effectifs :
City
A City, des doutes planent sur la participation de David Silva (adducteur) et Gaël Clichy (cheville).
United
United arrive diminué pour ce choc. Kagawa, Vidic, Valencia ou encore Anderson, Cleverley et Nani sont sur la touche. Si en défense le duo Smalling-Ferdinand devrait être choisi, Sir Alex pourrait aligner Darren Fletcher ou Paul Scholes avec Michael Carrick au milieu.
L'homme fort :
Sergio Aguero a connu une fabuleuse première saison en Angleterre et alors que tous les fans de United pourraient craindre un but de Carlos Tevez, c'est l'autre Argentin qui pourrait être la principale menace des Blues en attaque. Deux hommes à surveiller.
L'entraîneur :
Roberto Mancini a su imposer le respect par la façon dont il a "ressuscité" City et repris cette équipe en main depuis son arrivé. Débarrassé de son étiquette de tacticien trop prudent, il n'hésitera pas à aligner la meilleure équipe offensive possible dans l'un des matchs les plus importants de la saison.
Face-à-face :
. United a remporté 17 des 30 rencontres entre les deux clubs depuis la création de la Premier League. City compte 7 victoires.
. Sir Alex Ferguson et Roberto Mancini se sont rencontrés à 10 reprises en tant que Managers. Sir Alex mène par 5 victoires à 4, et 1 match nul.
. La défaite 6-1 de United contre City en octobre est la plus lourde défaite jamais connue par les Red Devils en Premier League, et la première fois qu'ils encaissaient six buts à Old Trafford depuis 1930.
Quelques statistiques :
City
. Les Citizens sont invaincus en championnat à l'Etihad Stadium cette saison. Ils restent sur une incroyable série de 37 matchs sans défaite ! La dernière équipe à les avoir battus est Everton en décembre 2010.
. Les joueurs de City n'ont encaissé que 6 buts lors de leurs 8 premières rencontres à l'Etihad. Dans le même temps, ils affichent une moyenne de 2,3 buts marqués à domicile
. 5 des 8 premiers matchs de la saison disputés par Manchester City à l'Etihad Stadium en Premier League ont vu plus de 2.5 buts.
. City est la première équipe anglaise à n'avoir gagné aucun de ses matchs en phase de groupe en Ligue des Champions.
United
. Avec 37 buts marqués, United est actuellement la meilleure attaque de Premier League.
. Par contre, avec 21 buts encaissés, elle n'est que 11ème au classement des meilleures défenses
. 9 des 11 derniers déplacements des Red Devils toutes compétitions confondues ont vu au moins 3 buts.
. Nos Red Devils ont concédé l'ouverture du score à 15 reprises en 23 matches cette saison.
. Rooney a marqué huit buts lors des derbys de Manchester, toutes compétitions confondues.
Les groupes :
City : Hart, Pantilimon, Zabaleta, Maicon, Kompany, Lescott, Clichy, K Toure, Nastasic, Nasri, Milner, Y Toure, Barry, Garcia, Sinclair, Silva, Aguero, Tevez, Balotelli, Dzeko.
United : Lindegaard, De Gea, Rafael, Jones, Smalling, Ferdinand, Buttner, Evra, Cleverley, Giggs, Fletcher, Powell, Scholes, Carrick, Young, Hernandez, Welbeck, Rooney, Van Persie.
Sur le forum
reddevilsX, le 13 décembre 2012 à 23:47
Chacun prêche pour sa paroisse , fan de City compris y a rien de surprenant à ça.
Et puis dire qu'on aurait aussi pu perdre ce match ne me choque pas , c'est pas comme si on avait outrageusement dominé City non plus.Ils ont eu de bonnes occasions mise à part leurs deux buts : La frappe de Balo , la frappe de Silva à bout portant , la frappe de Barry.Ils auraient pu les mettre au fond mais il ne l'ont pas fait.
Après ça c'est jouer sur des détails. Aguero rate son contrôle pour une occasion de but , contre attaque et but de Rooney.But refusé de Young , contre attaque et but de Toure.Mauvaise entente entre Rafael et Cleverley qui provoque un corner et Boum égalisation de Zabaleta alors qu'il n'y avait aucun danger.Au fond le seul but qui ne provient pas directement d'une erreur adverse c'est le deuxième but de Rooney qui est très bien construit.
2 de nos buts viennent suite a des erreurs Citizen mais les deux leurs viennent aussi suite à nos erreurs donc bon.
Mouais je suis pas trop partisans de ce discours.. Quand une équipe marque, elle exploite la faiblesse de son adversaire, et en quelque sorte ses erreurs ! A ce moment la si y'a pas d'erreur y'a pas de buts et tout est verrouiller avec des robots sur le terrains qui se neutraliseraient ! Haha
MU4Liifee, le 13 décembre 2012 à 23:32
Chacun prêche pour sa paroisse , fan de City compris y a rien de surprenant à ça.
Et puis dire qu'on aurait aussi pu perdre ce match ne me choque pas , c'est pas comme si on avait outrageusement dominé City non plus.Ils ont eu de bonnes occasions mise à part leurs deux buts : La frappe de Balo , la frappe de Silva à bout portant , la frappe de Barry.Ils auraient pu les mettre au fond mais il ne l'ont pas fait.
Après ça c'est jouer sur des détails. Aguero rate son contrôle pour une occasion de but , contre attaque et but de Rooney.But refusé de Young , contre attaque et but de Toure.Mauvaise entente entre Rafael et Cleverley qui provoque un corner et Boum égalisation de Zabaleta alors qu'il n'y avait aucun danger.Au fond le seul but qui ne provient pas directement d'une erreur adverse c'est le deuxième but de Rooney qui est très bien construit.
2 de nos buts viennent suite a des erreurs Citizen mais les deux leurs viennent aussi suite à nos erreurs donc bon.
Oscardevil, le 13 décembre 2012 à 10:06
tétanisé par le but à la dernière minute on a oublier les prouesse de notre journaliste chapeau mec!!!
Redhouane, le 13 décembre 2012 à 9:56
C'était par un froid dimanche après-midi de Décembre, dont le froid polaire régnant en maître dehors ainsi que la pile de feuilles de révisions mal trié, mal négocié, et soyons totalement honnête mal fait imposait de rester chez soi. Banal journée pré-partiel en somme, sauf qu'un match était programmé lors de ce 9 décembre. Le genre de match que tu attends depuis des jours, des semaines, des mois, et où tu vas envoyer se faire f0utre ta psychométrie clinique pour déguster pendant deux heures ce si particulier charme du football anglais. Mélange de scénario rocambolesque, de stress et d'engagement au delà de la limite. Le foot que tu aimes, pour qui ton cœur bat. Manchester United vs Manchester City. Une ville, une rivalité, un match. Simple équation, complexe réalisation.
Le début du match n'encourage pas à l'optimisme. Les blues dominent, United serre les fesses et moi les dents. Drop de Ballo l'idiot, dribble manqué de Nasri l'abruti, il faut toute l'incompétence de la compo de Mancini le nanti pour empêcher les citizens de concrétiser. Du moins, jusqu'à la 15em minute. Ensuite, les rouges vont sortir le bleu de chauffe, et montrer qui sont les patrons du royaume. Contre assassin, contre United, une remise magnifique de Van Persie, Young qui déboule, et puis vient le show de Rooney. On l'a tous plus ou moins admis, Rooney, si longtemps étendard de United, ne sera jamais le meilleur joueur du monde. Il ne soulèvera, sauf miracle incommensurable, jamais le ballon d'or. En fait, il restera dans l'ombre des géants de son époque, relégué au second plan par les statistiques d'un Ronaldo ou d'un Messi. Mais il arrive qu'il nous rappelle pourquoi certains y ont cru, qu'il serait le meilleur. Des gestes foudroyant, génial, inouï. Enchaînement improbable, mais au final, c'est bien Hart qui doit chercher le ballon au fond de ses filets. Wayne a frappé la ville, et va faire revivre dans le sillage de son but, pendant un instant semblant éternel de part sa beauté, le Manchester United, celui d'avant, des Ronaldo, Hargreaves, Ferdinand-Vidic, ce Manchester magnifique, assassin, tout en maîtrise et si tueur pour l'assassin. Le Manchester qui maîtrise. Chose inespérée cette saison, surtout chez les bourreaux de l'an passé, mais oui du but de Rooney jusqu'à la réduction de score environ, Manchester maîtrise. Le match, son déroulement, City, tout est sous contrôle. La tourelle Carrick continue de nous faire admirer son triple cerveau footballistique, Clerveley presse et court comme un chien fou, même Van Persie défend, et de fort belle manière. Et puis il y a ce moment où Manchester accélère, se retrouve dans la surface adverse, porte le danger aux portes assiégés d'une ville bleu près à changer de couleur. Auteur d'un premier but sur contre éclair, Wayne nous livre un doublé du tonnerre, alors que la foudre n'est jamais censé frappé deux fois. City est à terre, United est beau. Pour la première fois de la saison, pour la première fois depuis plus d'un an, Man U a de la gueule. p***** de match le couteau entre les dents, les tacles assez appuyés pour faire mal et assez subtil pour ne pas se prendre de carton, le pressing, la défense tous ensemble, les contres, les couilles sur la table. Manchester United est venue en guerrier, et c'est la guerre gagné qu'il compte repartir. Et puis, il y a ce but annulé, dont étrangement aucun média ne parlera, City qui égalise sur le contre qui suit. United perd du terrain, de la maitrise, de la splendeur. On retrouve peu à peu les mêmes gestes ratés, la même hésitation, le même fiasco non-maitrisé des précédents matchs, et on tremble, on a peur, on craint l'égalisation. Jusqu'à ce qu'elle arrive, à la fois immérité et logique, implacable autant qu'innacceptable. L'étau s'est rassuré à l'eithad. On se met alors à pester, à cracher nos bières et nos insultes, à se complaindre entre colère arbitrale et haine citizens. Mais m****, on est Manchester United, les rouges, ceux qui n'abandonnent jamais, ceux qui renversent tout, et les seigneurs éternels des renversement. Renversé, c'est Welbeck, obtenant une précieuse faute. Un coup-franc aux abords de la surface, un poste de tir qu'adore Van Persie. Après Owen, le traître de Liverpool, c'est RVP, judas d'Arsenal qui se prépare à crucifier les citizens. Les mercenaires ne doivent pas aimer les traîtres, ou l'inverse. Le néerlandais, son transfert, son coût, la préférence de la majorité pour un milieu défensif, tout ça oublié, effacé, en un coup de patte, un coup de latte, Robin et son coup de batte-man. On crie, on expulse notre joie, la revanche est prise sur l'ennemi, l'ennemi pas encore à terre, mais un genoux ancré dans le sol, et Manchester United qui creuse son écart. Six points, leader, plus que jamais favori. La bataille de Manchester s'arrête là, Manchester comme au théatre, a frappé trois coup. Coup de génie, coup de boutoir, et coup-franc, c'est simple le foot au fond.
Le reste, on en parlera pas. Ni du sang de Ferdinand, ni du supporter abruti, ni des quatorze points d'avance du Bayern Munich sur Dortmund, ni de Messi qui bat un record dont personne ne parlait avant que l'argentin commence à le titiller, ni du derby saint-étienne lyon. Le week-end foot est fini. La bière vide finira à la poubelle, la psychométrie reprendra sa loi, et le froid de cet fin d'après midi de décembre remanifestera sa morsure. Banal journée pré-partiel en somme, pourtant le temps de deux heures pas comme les autres, le ballon rond m'aura prouvé que, même s'il n'avait plus de son charme des 90s ni même des années 2000, il restait un magnifique sport. Et ça, cette certitude, que seul United pouvait m'offrir, fait chaud au cœur. Merci à vous les mancuniens, les vrais, les rouges.
Un seul mot : Bravo
MU4Liifee, le 13 décembre 2012 à 0:02
Ouais , je comprends ce que tu veux dire mais j'ai quand même le sentiment que les erreurs pur et faiblesses adverse ne sont pas tout le temps à mettre dans le même panier.
Sur notre deuxième but par exemple en soit je trouve pas que City joue mal le coup mais plutôt qu'on le joue très bien.De gea relance tranquillement sur Evans , Cleverley joue le une deux avec Young , Carrick la met à Valencia , Valencia décale Rafael qui centre et but de Rooney.Y a une petite incompréhension entre Barry (je crois) et Silva qui fait que Rooney est libre et ça c'est une faiblesses très minime adverse qu'on exploite bien.
Alors que l'incompréhension Rafael Cleverley par exemple à 20m de nos cages je trouve ça déjà plus débile et c'est ce que j’appelle une erreur pur.Rafael la met dans les pieds , Cleverley part en profondeur interception corner but.On aurait largement pu éviter cette erreur , c'est comme offrir une occasion à l'adversaire sur un plateau.
Après encore une fois je comprends ce que tu veux dire et en soit je suis pas totalement en désaccord mais les tripes genre mauvais contrôle qui provoque une contre attaque ou interception sur une mauvaise passe je trouve qu'on a déja un "coupable" plus facilement identifiable