L'interview des membres : Robin Masters

1. Qui es-tu, d'où vient ton pseudo, que fais-tu et comment en es-tu venu à aimer Manchester United ?

Je tiens à vous prévenir tout de suite qu'une interview concernant un club de caractère mérite une réponse avec beaucoup de caractères. Je compte dépasser allègrement les 15000, afin d'entrer moi aussi dans la légende. Dans cette interview, je m'exprime librement en tant que simple individu sur divers sujets essentiels, tels que les passions humaines, les évolutions sociétales, le temps, l'argent… ainsi que (soyons fous !) mon plan de sauvetage pour le club de football Manchester United via un développement global de la marque Manchester United. Pour rester accessible à un large public, je me référerai parfois à la pop culture, avec notamment les séries TV, le cinéma, la publicité, la mode, mais aussi la pilosité. J'espère que Thingrim ne perdra pas sa rubrique dans Manchester Devils à cause de mes réponses qui sortent du cadre normalisé où l'on essaie de nous enfermer.

Je m'appelle Cédric. J'ai 45 ans. J'habite près d'Orléans. Je travaille dans les ressources humaines. Au collège, certains me surnommaient Higgins, car il y aurait eu une sorte de ressemblance avec le célèbre personnage d'Higgins dans la série Magnum (le duvet sous le nez, l'attitude... je ne sais pas). « La vraie », la version d'origine : celle truffée d'hommes moustachus et poilus, qui sont sérieux sans se prendre au sérieux, et qui considèrent que séduire une femme constitue un acte noble, et non une forme d'agression. J'ai choisi Robin Masters, car l'idée que le majordome Higgins (qu'on voit tout le temps) et le milliardaire Robin Masters (qu'on ne voit jamais) soient la même personne m'amuse beaucoup. En plus, cette dualité imaginée juste pour nous divertir dans les années 80 préfigurait (probablement sans le faire exprès) déjà l'internet du futur où chacun pourrait être partout à la fois et avoir plusieurs identités (c'est ce que je comprends en 2021 avec mon regard d'homme mûr).

Afin de mériter un peu plus mon pseudonyme, en 2020-2021, j'ai repris mes études en vue d'obtenir un Master 2 (en formation continue). Je m'intéresse aux secrétaires, avec ou sans lunettes, pour tout un tas de raisons. Par exemple, elles jouent un rôle important dans le lien social au sein de l'entreprise. Il faut savoir voir au-delà des apparences et de la fiche de poste, mais nous ne sommes pas réunis aujourd'hui pour théoriser là-dessus. Ah là là… j'aimerais avoir autant d'inspiration pour rédiger mon mémoire professionnel ! Question suivante monsieur Thingrim !

2. Quel est ton premier souvenir marquant de foot ?

La finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupe 1990-1991, bien qu'il n'y ait pas d'équipe française en finale. Elle opposait le FC Barcelone (l'équipe des « intellectuels du foot ») à Manchester United (une équipe anglaise au jeu plutôt old school selon les « spécialistes »).

Ce match m'a enthousiasmé, alors que je ne connaissais pas grand-chose au foot. Il y a eu des buts, du suspens, de l'engagement, et surtout une très belle opposition de style. Pas besoin d'être connaisseur pour constater que c'était viril sans être toxique, et que les deux équipes jouaient avec des animations radicalement différentes. J'imagine que cela devait sentir bon la transpiration, car à cette époque les footballeurs ne faisaient pas encore de pub pour les shampoings, les gels douche et autres crèmes dépilatoires.

C'est un peu grâce à ce match-là que j'ai commencé à m'intéresser au foot (avant, j'avais suivi la finale de Coupe du Monde 1990, mais cela m'avait ennuyé). Et puis surtout parce qu'au collège, on s'amusait bien au football, et dans le respect malgré toutes nos différences. C'était « rassembleur ».

3. Quel est ton moment préféré depuis que tu suis le club ?

C'est un moment historique : la finale de Ligue des Champions 1999 où on a eu, il faut reconnaître, de la chance, et que si on n'a pas super bien maitrisé nos matchs dans cette campagne, on s'est toujours battu comme des lions, jusqu'au bout. Cette finale, je la vois comme une sorte de fable morale adressée aux enfants du monde entier et qui leur dit qu'il ne faut jamais lâcher. C'est comme les films de Georges Lucas (ex : Indiana Jones, Star Wars), mais avec des footballeurs dedans (comme d'habitude, les Allemands ont le mauvais rôle, mais c'est un cliché un peu obligatoire pour que tout le monde comprenne).

J'espère qu'on ne va pas devenir des vieux nostalgiques qui vont au stade comme on va au musée et qui passent leur temps à ressasser le passé. J'aimerais mieux que mon moment préféré soit le prochain.

4. Quels sont tes joueurs préférés, actuels et retraités du club et dans le foot en général ?

Je ne suis pas fan de joueurs actuels… peut-être CR7 ? Maintenant qu'il est de retour à la maison, je me sens mieux (quand il marquait des buts avec le Real ou la Juve, j'avais presque envie de pleurer). Il a en lui cette détermination à nulle autre pareille. Et quel professionnalisme ! Il ne peut plus faire autant la différence balle au pied mais, avec les années, il s'est dépouillé de ses attitudes énervantes pour devenir un peu plus un véritable un leader d'équipe (ex : à l'Euro 2016 avec le Portugal).

Loin devant tous les autres : j'admire Paul Scholes ! C'était un génie du foot, avec le meilleur jeu de passe que j'ai pu observer. Il a su faire évoluer son jeu tout au long de sa carrière, toujours en faveur du collectif. Et puis il savait mettre le pied quand il le fallait. Roy Keane aussi. Le meilleur leader que j'ai pu voir dans une équipe. J'aimais surtout sa façon d'entraîner les autres vers la victoire (toujours à la limite, voire même au-delà…), mais c'était aussi un joueur très complet sur le plan technique. Le personnage est discutable, mais pas l'impact qu'il a eu sur notre équipe. Rio Ferdinand aussi… un défenseur central efficace et élégant, avec un énorme charisme. Rio, c'était vraiment « la classe » (il aurait pu faire du cinéma). Et l'infernal Wayne Rooney ! Il y a tant à dire sur nos anciens joueurs.

Sinon, en dehors de chez nous, j'ai adoré toute la belle génération hollandaise des De Boer – Seedorf – Davids – Cocu – Bergkamp – Kluivert – Overmars… Ces joueurs m'ont fait rêver et, je l'avoue, à la Coupe du Monde 1998 j'étais à fond derrière leur équipe. Et puis, côté entraîneurs de club, j'étais fan aussi du Louis Van Gaal des années 90 (en plus de Guy Roux et Sir Alex). Il avait la même philosophie que lors de son passage chez nous, mais était plus « punchy » et proche des joueurs, alors c'était magnifique (au lieu d'être ennuyeux).

Et puis (je sais c'est nul), je suis fasciné par l'appétit insatiable de Luis Suarez. J'aime son côté presque « animal » tout en restant profondément humain. J'ai failli m'acheter son maillot à la Coupe du Monde 2014. En effet, j'aimais El Pistolero, la sélection uruguayenne, toute cette « grinta », le geste incompris sur Giorgio Chiellini (que j'apprécie beaucoup également), et en plus le maillot de la Céleste était esthétiquement à mon goût. Dommage qu'il n'existe qu'en matière synthétique. Sinon, tissé dans des matières naturelles bien texturées, j'en aurais sûrement fait l'acquisition.

5. Suis-tu d'autres équipes que Manchester United ?

Pendant longtemps, j'ai suivi avec passion les aventures de l'AJ Auxerre de Guy Roux avec son bonnet sur la tête et ses pieds emballés dans des sacs plastique. Mais c'était une toute autre époque, où la qualité des hommes pouvait sans doute plus faire la différence que maintenant.

Je me suis peu à peu désintéressé des autres championnats et, désormais, seule la Premier League me passionne. C'est un championnat spectaculaire et compétitif, avec plusieurs « gros » qui ont les moyens de tout rafler, y compris la Ligue des Champions. Mais chez les « petits », il y a également de la qualité avec de bonnes surprises. Mon club de cœur, celui dont je vois presque tous les matchs, reste Manchester United. Mais frustré par notre jeu depuis quelques saisons, j'avoue m'être plus régalé du football pratiqué par le Liverpool FC de Jürgen Klopp (même quand ils font des saisons vierges de titres, au moins leurs supporters vivent de bons moments grâce au spectacle…).

Il y a d'autres équipes avec moins de moyens qui m'ont apporté de la satisfaction aussi ces dernières années, comme Leicester (belle gestion), ou encore Brighton (du foot d'école où les fondamentaux du jeu sont visiblement travaillés !). Je peux les regarder, succomber à leur charme sans avoir trop mauvaise conscience. Alors qu'avec City ou Chelsea… bah… euh… c'est dégoûtant… ça ne se fait pas !

6. Que penses-tu du mercato réalisé par le club ?

Comme notre équipe de « podcasteurs » je suis très satisfait par la qualité des arrivées.

Sancho ? C'est l'un des plus grands espoirs actuels, et le pari semble presque raisonnable : il a juste 21 ans, a déjà 3 belles saisons derrière lui avec le BvB… et c'est la moitié du prix d'un Mbappé. On avait besoin de ce genre de profil créatif.

Varane ? C'est un défenseur central ultra-confirmé qui a un palmarès énorme, seulement 28 ans, très propre, complet, et le prix est modéré. Je croyais qu'il nous ferait « une Ramos » (nous utiliser pour obtenir une augmentation salariale en restant au Real), ou irait rejoindre l'un des deux finalistes de la dernière Ligue des Champions. Mais non, Raphaël a choisi le challenge, la tradition… Ce monsieur a bon goût. Il a tout pour devenir un des chouchous d'Old Trafford.

Le retour de CR7 ? Je ne trouve pas cela ultra-cohérent avec la structure de notre effectif, mais au diable la raison ! Il y a tellement d'amour dans cette histoire. Moi, ça m'excite. Pas vous ?

Oh là là, il nous manque un bon 6 ! Aïe, c'est un profil indispensable et très très rare. A moins de 100 millions, on n'a rien de valable sur le marché. Zut alors, aucune tactique n'est possible car quand on n'a pas un bon 6, la seule solution envisageable semble d'en mettre deux mauvais pour « compenser ». Du coup, comme malgré tout on ne peut jouer qu'à 11, ça génère une « équation stratégique » impossible à résoudre pour notre staff. Il faut donc se résigner à vivre encore « une saison de transition ». Quelle misère, un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Bouhouhou…

Mais non ! Sérieusement : il nous manque peut-être un 6 de classe mondiale, mais c'est une excuse bidon. Notre club a déjà vécu de grands moments sans avoir toujours ce genre de profil dans son effectif. C'est une question d'intelligence et de travail pour trouver le bon équilibre collectif. Normalement, on a des spécialistes payés pour ça, alors faut-il s'inquiéter ? Je trouve qu'on a réellement un effectif « grand luxe ». Presque tous les entraîneurs voudraient l'avoir à disposition. Au lieu de pleurnicher sur ce qu'on n'a pas, regardons plutôt tout ce qu'on a !

Au chapitre des départs, on a juste réussi à céder le valeureux Daniel James à un prix inespéré. Pour le reste, on continue d'avoir plein de « lofteurs » qui nous coûtent « un pognon de dingue ». Je crains que ces individus n'aillent jusqu'au terme de leur CDD. J'espère que personne n'aura la fausse bonne idée de leur proposer un CDI pour éviter qu'ils ne partent gratuitement.

7. Que penses-tu du début de saison ?

Pour être bref, je dirai que la météo est encore assez incertaine, avec des risques de dépression. L'anticyclone OGS protège des tempêtes, mais ne garantit pas non plus un temps excellent. Je vois des rayons de soleil mais aussi des nuages… en fait, tout va dépendre des flux d'air.

8. Qu'attends-tu pour la saison 2021-2022 ?

Devant et au milieu, on a beaucoup de joueurs capables de faire la différence sur une action individuelle comme Ronaldo, Greenwood, Sancho, Rashford, Fernandes, Pogba… Et derrière, je crois qu'on tient un back-four avec un gros potentiel défensif. De Gea a l'air d'aller mieux aussi. Le banc est bien fourni également.

Maintenant, j'attends de voir une VRAIE EQUIPE qui trouve enfin son STYLE et le MAITRISE. Et aussi qui NE LACHE RIEN. Je n'attends pas forcément le titre, tellement la concurrence est élevée (Chelsea, City, LFC… le plateau est monstrueux !). Mais je veux une équipe à la LUTTE, qui soit au niveau COLLECTIF des autres. Les places de seconds où tout est joué plusieurs matchs avant la fin tellement l'écart est considérable, ça n'a finalement pas plus de valeur qu'une troisième ou quatrième place.

Et puis, j'ai envie d'avoir du PLAISIR devant nos matchs. C'est parfois un peu triste pour un vieux supporter comme moi de se dire : « bon, bah je vais regarder le match de MU car je suis avant tout supporter de MU… mais pour compenser l'ennui que me procurera ce match, je regarderai peut-être en plus un match d'une autre équipe dans l'espoir d'avoir un bon spectacle ».

9. Qu'espères-tu pour l'avenir du club ?

Dans mon projet, les supporters amoureux des Red Devils se coaliseraient pour racheter la participation des Glazer et lanceraient une OPA dans la foulée. Où trouver l'argent ? Avec un peu d'apport personnel de la part de chacun, et via un LBO. Ensuite, ce serait le club qui rembourserait la dette aux fans devenus actionnaires. Impossible ? C'est pourtant comme ça que les Glazers ont fait !

Sauf qu'avec nous, comme on est passionnés, plus intelligents et moins cupides, cela fonctionnerait encore mieux sur le plan sportif, mais aussi sur le plan financier. J'imagine bien Scholesy ou Jiminy en président de l'association des supporters qui auraient droit de véto sur toutes les décisions importantes. Antoine Pittet superviserait le secteur sportif. Duncan Edwards irait surveiller l'infirmerie, afin que certains n'y passent pas l'ensemble de leur carrière (on choisirait des infirmières disgracieuses pour être sûrs qu'il ne se passe rien de bizarre).

Moi, je me vois déjà aux ressources humaines pour rationnaliser la masse salariale, les effectifs, et la gestion des contrats. Evidemment, il y aurait aussi d'anciennes gloires du club dans le staff, afin d'inculquer les bonnes valeurs aux joueurs, et veiller au respect des règles de vie. Je trouve que, finalement, on devrait garder Woodward mais seulement pour l'ingénierie financière et le marketing.

Pour gagner encore plus d'argent, nous pourrions créer nous-mêmes nos maillots, sans recours aux équipementiers (c'en serait fini des tenues de mauvais goût qu'on ose seulement porter devant la TV comme une sorte de pyjama un peu honteux). On perdait en sponsoring, mais 100 % des revenus rentreraient directement dans nos poches (à nous les bonnes marges !). Les vêtements seraient désignés par Oliver Graphs, tissés dans des belles matières japonaises ou italiennes, et assemblés dans de vieux ateliers artisanaux de la région de Manchester (pour le côté authentique).

Il y en aurait pour tous les goûts : du casual chic, du work-wear, mais aussi des versions plus techniques pour faire de la randonnée urbaine. Evidemment, il y aurait aussi des lancements saisonniers : le tee-shirt en lin-coton pour l'été, les chaussettes en laine mérinos pour l'hiver, la veste softshell pour assister aux matchs sous la pluie… En plus, si les joueurs et les supporters étaient mieux habillés, ça pourrait attirer plus de femmes. Alors l'audience de nos matchs augmenterait, on lancerait une ligne de vêtements féminins, etc… Enfin bref, vous m'avez compris. Il faut amorcer un cercle vertueux où tout s'enchainerait : le sportif => l'argent => l'amour => la gloire => la beauté => le sportif => l'argent, etc… Enfin bref, nous irions vers l'infini et au-delà.

Moi, j'ai plein d'idées pour qu'on redevienne le meilleur club du monde, même si ça ressemble à une blague ! En plus, ça pourrait garantir nos retraites grâce aux dividendes générés par le club. Je travaille à écrire mon livre-programme : « Manchester United n'a pas dit son dernier mot », avec son lot de dénonciations, mais aussi d'espoirs, et de propositions pragmatiques. Quelles que soient nos origines et nos croyances, nous sommes des Red Devils avant tout ! C'est à nous de restaurer la grandeur de Manchester United, et non à des dirigeants qui salissent notre histoire. Le capitalisme apatride, les « supers agents », l'UEFA, les monarchies du Golfe Persique, la mafia russe… rien ne nous arrêtera si nous restons fiers, que nous nous unissons pour vivre ensemble cette aventure et sauver le football.

10. Que penses-tu de la Super League, de l'implication du club dans cette dernière et de la réaction des supporters ?

C'est un sujet dérangeant… Pour faire simple : c'est comme si vous rentriez chez vous après une dure journée de boulot, et que vous trouviez votre copine en train de forniquer avec le voisin espagnol (un dénommé Florentino). C'est le choc ! Et « en même temps » vous n'êtes pas si surpris car, en vérité, un homme sent ces choses-là. Evidemment, elle dit qu'elle regrette et vous promet qu'elle ne recommencera pas. Malgré tout, la relation n'est plus comme avant.

11. Que penses-tu de l'Academy et de l'équipe féminine ?

Vous savez mon âge, et donc que je suis un vieux monsieur. Pour tout vous dire, j'ai même des poils (je sais, c'est dépassé). Alors je regarde exclusivement du football masculin d'adultes comme nos anciens le faisaient autrefois, même si les moyens techniques ont évolué. Je sais que cet attachement aux traditions ancestrales constitue une forme d'archaïsme. Désolé, j'incarne mal « l'homme moderne », même si au fond de moi j'éprouve aussi des sentiments et qu'il m'arrive parfois de réfléchir longuement à tout un tas de sujets (ex : quel modèle de machine à laver choisir pour être équitable ?).

Les hommes, les femmes, les garçons, les filles… Tout le monde a le droit de jouer ensemble, de regarder, et d'être regardé. Je respecte cela. Qui suis-je pour juger ? L'important est que nous restions libres. Préférer regarder 22 hommes matures courir après une balle, se rouler par terre en pleurant, c'est mon droit. J'assumerai ce choix, quoi qu'il m'en coûte. Les élites auto-proclamées n'auront pas ma liberté de penser.

12. Souhaites-tu une évolution particulière du site Manchester Devils ?

En tant que supporters de Manchester United, nous souffrons beaucoup, mais Manchester Devils nous permet de relativiser et même de nous soutenir mutuellement. Ce site contribue à faire de nous des êtres civilisés.

A Manchester Devils, il y a une sorte d'évolution tranquille placée sous le signe de l'amélioration continue. L'esthétique, l'ergonomie, les contenus… par petites touches, ça va toujours dans le bon sens. Et il y a eu des ajouts comme le podcast, le concours de pronostics, la création de l'association qui donne un peu de moyens… Tout cela est très bien et je n'en espérais pas tant. Merci encore à toute l'équipe.

Il y a quelque chose que j'aimerais bien, mais je ne sais pas si c'est possible : une section vidéos avec des liens envoyant vers une fine sélection des résumés de 5 minutes de très beaux matchs de MU. Des grands moments comme la finale de Coupe des Coupes 1991, ou tous ces « petits matchs incroyables » qu'on gagnait 3-2 en marquant nos buts tout à la fin. Mais cela pose peut être des problèmes de propriété intellectuelle.

Merci à Robin Masters de s'être prêté à cette interview, ainsi qu'à notre intervieweur Thingrim !