Pas de Berba finalement ?

Tottenham fixe maintenant le prix de Berbatov sur le marché anglais à 48M€ (!), alors qu'il serait moins cher pour un club étranger. Et après une offre très honnête de 25M€ de United refusée par Tottenham, un compromis semble difficile avec le président Levy qui a provoqué une guerre verbale en traitant Ferguson d'arrogant après une fausse interview de Fergie publiée par le Sun où il affirmait qu'il était sûr d'avoir Berbatov.

Ces dernières semaines, les relations entre les deux clubs, déjà tendues après le transfert de Michael Carrick en 2006, et en particulier entre Levy et Ferguson se sont assombries et poussent Ferguson a se pencher vers d'autres pistes comme Samuel Eto’o, Roque Santa Cruz, David Villa et Karim Benzema (ces deux derniers devant probablement signer au Real et rester à Lyon).

Cela obligerait Levy à prendre un peu de plomb dans la cervelle car si United se retire du jeu et avec seulement un vague intérêt du Barça, Tottenham se retrouverait sans club vraiment prétendant pour acheter Berbatov. Ce qui laisserait sur les bras de son entraîneur Juande Ramos un grave problème de gestion de l'effectif.

En effet, Berbatov veut absolument partir, notamment pour un club jouant la Champions League. Et quand on connait sa personnalité complexe et son caractère difficile, il lui faudra une sérieuse motivation pour redémarrer la saison à White Hart Lane. On peut se souvenir de son catastrophique début de saison dernière où il n'avait marqué que 4 petits buts entre le début de saison et Noël, ce qui avait emmené Tottenham aux portes de la relégation. Pourquoi ? Parce que Tottenham avait refusé une offre de 31M€ de United, laissant Berbatov en larmes.

United serait encore disposé à payer 31M€ si le dialogue était réétabli entre les deux clubs mais maintenant Ferguson serait pessimiste à ce propos et songerait déjà à ne fonder tous ses espoirs que sur le seul Wayne Rooney la saison prochaine.

Ferguson est plus optimiste sur le cas de Cristiano Ronaldo, actuellement sur son petit nuage à Los Angeles où il s'amuse à recaler toutes les starlettes hollywoodiennes qui s'approchent de lui (si ça le fait se sentir important, tant mieux pour lui). En effet, le fait que le Real se tourne maintenant vers David Villa et Rafael Van der Vaart est perçu en Espagne comme le signe que le Real a baissé les bras pour Ronaldo.