Recap - Décembre 2009
Après un mois de novembre qui a vu United perdre du terrain sur son plus sérieux rival au titre et assurer une qualification pour les 8ème de finale de la Champions League, les Red Devils se voyaient proposer comme tous les ans un calendrier très chargé pour ce mois de décembre.
Pour cette fin d'année 2009, United devait tout d’abord affronter Tottenham pour une place en demi-finale de Carling Cup, puis deux déplacements se présentaient à l'horizon pour nous avec la confrontation face à West Ham et la rencontre à Wolfsburg pour assurer notre première place du groupe B en Champions League, et finalement deux rencontres à Old Trafford en championnat avec la réception d’Aston Villa et de Wolverhampton trois jours plus tard. Et le programme était encore chargé puisque trois matchs de Premier League devaient encore être joués en pleine période de fêtes, pas de répit donc avec la visite à Craven Cottage et sur la pelouse de Hull City avant de terminer par un match à Old Trafford face à Wigan.
Manchester United 2 – 0 Tottenham Hotspur (1er décembre)
Malgré la défaite la semaine précédente face à Besiktas en Champions League et les nombreuses critiques sur l’inexpérience de son équipe, Fergie avait décidé de rester sur sa ligne de conduite, en faisant confiance aux jeunes pour ce match pourtant à grand enjeu - dans une compétition où nous sommes, s’il faut encore le rappeler les champions en titre - puisqu’elle pouvait nous offrir une place en demi-finale de la Carling Cup. Et le menu du soir nous proposait Tottenham.
Et malgré une très bonne entame de notre part ce sont les Spurs qui ensuite prirent le match en main et l’ouverture du score par les Red Devils arriva donc contre le cours du jeu avec une frappe surpuissante de Darron Gibson des 18 mètres. De la même manière qu’avant le but, United souffrit à nouveau sous la pression imposée par Tottenham avant de finalement tuer le match dès la 38ème minute grâce au doublé de Gibson. Et le salut pour United vint encore une fois avec une frappe de loin de l’irlandais à l’abord de la surface, sur un mouvement parfaitement initié par Dimitar Berbatov. Les Reds se contentèrent durant la deuxième période de protéger leur avantage plutôt que de tenter le diable et les Spurs malgré un pressing constant ne furent jamais en mesure de tromper Kuszczak. Et notre parcours en Carling Cup continue donc avec une encore une belle victoire amenée par les jeunes qui prouvent qu’il faudra compter avec eux dans l’avenir.
United : Kuszczak - Neville, Brown, Vidic, De Laet - Obertan (Carrick), Gibson, Anderson (Tosic), Park - Welbeck, Berbatov (Macheda).
Buteur : Gibson (16’, 38’).
West Ham United 0 – 4 Manchester United (5 décembre)
Retour en championnat avec un déplacement sur la pelouse de West Ham. Avec une défense quelque peu expérimentale, avec Gary Neville en défense centrale et Fletcher en position d’arrière droit, le match fut loin d’être simple pour United contrairement à ce que pouvait faire supposer le score fleuve. En fait, aussi incroyable que cela puisse paraître, tout s’est déroulé dans un intervalle d'environ 15 minutes durant ce match qui a totalement fait boire la tasse aux Hammers. Et le tournant du match arriva juste avant la mi-temps, le meilleur moment ou le pire suivant le côté où l’on se trouve. C’est Scholes qui se trouvait à l’affut à l’abord de la surface qui, d’un contrôle de la poitrine, ouvrit le score sur une frappe des 20 mètres. Il fallut tout de même attendre l’heure de jeu pour voir un second but de United par l’intermédiaire de Gibson, parfaitement servi par Giggs, qui n’eut pas besoin d'être prié pour tirer et pour marquer - un nouveau but pour l’irlandais après son doublé contre Tottenham. C’est là que commença le début de la fin pour West Ham et le festival pour les Red Devils. Une merveille de jeu de passes entre Giggs et Rooney fut récompensée quelques minutes plus tard par une conclusion d'Antonio Valencia aux 6 mètres, qui inscrivit sans trembler son 5ème but de la saison. Deux minutes plus tard une action d'école paracheva le travail, Rooney en pivot enchaina avec Berbatov qui servit Valencia sur l’aile, qui lui-même rendit parfaitement le ballon dans la course de Rooney pour un but immanquable. Simple mais efficace. Seul point noir au tableau, la sortie de Neville et Brown sur blessure qui n’arrangeait pas nos affaires et le quatuor défensif sans précédent qui termina le match en fut l’illustration parfaite : Fletcher, Carrick, Evra, Giggs. La victoire et surtout le fait de ne pas concéder de buts prenaient encore plus de crédit.
United : Kuszczak, Neville (Carrick), Evra, Brown, Valencia, Giggs, Scholes, Gibson (Berbatov), Fletcher, Rooney (Owen), Anderson.
Buteurs : Scholes (45’), Gibson (61’), Valencia (71’), Rooney (72’).
Wolfsburg 1 – 3 Manchester United (8 décembre)
Un seul objectif pour ce dernier match de la phase de poule de la Ligue des Champions : assurer la première place du groupe pour recevoir au match retour au prochain tour. Un simple match nul suffisait pour cela, autant dire que le défi était plus que surmontable pour United. Même s'il n’est jamais bien simple d’aller jouer à l’extérieur contre une équipe championne d’Allemagne en titre, qui n’a d’autre choix que de remporter son match surtout quand on se voit privé en défense de Ferdinand, Vidic, Evans, O’Shea, Rafael et De Laet (pas sélectionné pour cette compétition)... dit comme ça, ça fait peur. Ce sont donc encore une fois nos milieux de terrain en l'occurrence Park, Fletcher et Carrick qui ont accompagné le toujours présent Evra sur la ligne arrière. Et ne s’improvise pas défenseur qui veut, ce qui se traduisit par un début de match plus que compliqué pour les Reds. Ce sont les allemands qui se créèrent les meilleures occasions et c’est pourtant United qui ouvrit le score juste avant la pause sur un centre parfait de Nani pour Michael Owen qui décroisa parfaitement sa tête pour tromper Bengalio. Mais Wolfsburg, probablement boosté en apprenant le score du match entre le CSKA Moscou et Besiktas, lança toutes ses forces dans la bataille pour tenter de s’imposer. Et les allemands inscrivirent le but de l’espoir par l’intermédiaire de Dzeko juste avant l’heure de jeu. Et Wolfsburg ne lâcha rien mais finit par craquer à 10 minutes de la fin du match avec un but de Michael Owen, 'again', parfaitement servi par Gabriel Obertan. Un hat-trick ou rien pour Owen qui enfonça le clou et envoya définitivement les allemands jouer l’Europa League. Quand à nous, première place du groupe assurée, Milan, here we come...
United : Kuszczak, Park, Fletcher, Carrick, Evra, Nani (Valencia), Gibson, Scholes, Anderson, Welbeck (Obertan), Owen.
Buteurs : Owen (43’, 82’, 90’).
Manchester United 0 – 1 Aston Villa (12 décembre)
Chelsea venait de faire match nul contre Everton et nous offrait donc l’occasion sur un plateau, après déjà un faux pas la semaine d'avant, de revenir à égalité de points avec eux en haut du classement. Une chance inespérée quand on sait que l’on était encore à 5 points il y a peu. Tous les voyants étaient donc au vert d’autant plus que Wes Brown et Nemanja Vidic faisaient leur retour pour renforcer une défense plus que décimée ces derniers temps. Ajoutons aussi à cela que Villa n’avait plus gagné à Old Trafford depuis 1938. Tout était donc fait pour nous mettre en confiance et proposer du beau spectacle au Théâtre des Rêves. Et c’est bien United qui prit le meilleur départ en se créant nombre d’occasions mais sans pouvoir en mettre une au fond. Probablement ce qui nous fait le plus défaut depuis quelques matchs : la concrétisation des occasions. Et on le sait, on finit bien souvent par payer le manque d’efficacité et Villa fut là pour nous le rappeler par l’intermédiaire d'Agbonlahor qui put profiter de quelques errements de nos défenseurs pour s’élever plus haut que tout le monde et marquer de la tête pour le seul et unique but du match. Et malgré la pression de United sur toute la fin du match pour tenter d’arracher une égalisation, ce sont bien les Villans qui empochèrent les trois points et leurs supporters qui chantèrent pour fêter la victoire, pour la première fois depuis bien longtemps. Les Reds Devils en plus de ne pas avoir su profiter du cadeau des Blues, engrangent ici leur première défaite à domicile de la saison.
United : Kuszczak - Fletcher, Brown, Vidic, Evra - Park (Berbatov), Giggs (Owen), Anderson (Gibson), Carrick, Valencia - Rooney.
Manchester United 3 – 0 Wolverhampton (15 décembre)
Les journées de championnat s’enchaînent (et ne se ressemblent pas, c’est mieux ainsi cela va sans dire) avec la réception de Wolverhampton, 17ème au classement. Une équipe de Wolves clairement remaniée et un message comme quoi l'équipe ne faisait pas de ce match contre les Reds, une priorité. Une composition qui vaudra à ce cher Arsène Wenger d’affirmer que tout le championnat s’en trouvait faussé (oui rien que ça) parce que nous affrontions donc une équipe bis de Wolves et que nous aurons donc joué un match en moins pas rapport aux autres équipes durant la saison. La frustration probablement de n’avoir plus gagné le titre depuis 5 ans ou d'avoir perdu son match contre Burnley... Revenons en donc au match avec United qui devait toujours faire avec une défense un peu rafistolée avec Vida et Pat accompagnés par Carrick et le jeune belge Ritchie De Laet. United domina mais il fallût tout de même attendre la demi-heure de jeu et que l’arbitre désigne le point de penalty pour ouvrir le score. Ronald Zubar nous fit "une Henry", vue par l’arbitre celle-ci, et Wazza se chargea de le transformer sans trembler. Quelques minutes plus tard, c’est notre serbe d’acier qui s’éleva plus haut que tout le monde dans la surface sur un corner de Darron Gibson et qui mit une tête surpuissante qui, selon toute vraisemblance, avait bien franchi la ligne. En tout cas, l’arbitre accorda le but. Le début de la seconde période vit Vidic sortir sur blessure, un coup dur encore une fois et une grosse inquiétude pour la suite, et Fletcher dut finalement rentrer obligeant De Laet et Carrick à assurer dans l’axe. Mais dans un match sans grand chose pour se réjouir, un éclair de génie vint à la 65ème minute et une action comme on les aime. Scholes servit Berbatov d’une balle piquée et nous gratifia d’un geste de grande classe avec un retourné en guise de passe pour Valencia, qui arrivait lancé et qui reprit en force. Un match sans grand intérêt si ce n’est d’avoir pris les 3 points et d’avoir retrouvé le chemin de la victoire et surtout, de ne pas laisser la possibilité à Chelsea de nous distancer.
United : Kuszczak – De Laet, Carrick, Vidic (Fletcher), Evra - Gibson, Scholes, Obertan (Welbeck), Valencia - Berbatov, Rooney (Owen)
Buteurs : Rooney (30’), Vidic (43’), Valencia (66’).
Fulham FC 3 – 0 Manchester United (19 décembre)
Un rythme infernal "as usual" durant le mois de décembre et ce n’est clairement pas le déplacement à Craven Cottage qui allait nous donner le temps de souffler, Fulham surfant sur une confiance accumulée grâce à un bon début de saison. Une défense en difficulté, une attaque muette et ça fait 3-0. Pas de contestation possible sur le score, United ne méritait rien d’autre ce jour là. Une frappe qui passe à quelques centimètres du poteau de corner, une tentative de lob de Rooney alors que le gardien était sur sa ligne de but, une autre frappe qui termina sa course dans une autre galaxie. Pas besoin de croire aux signes ou au destin pour savoir que ce match s’annonçait plutôt compliqué.
Une équipe transparente, un United que l’on ne reconnaît pas et la sanction tomba dès la 22ème minute, Scholes se faisant prendre le ballon par Murphy, qui n’en demandant pas tant. Il ne fut attaqué par personne et tenta donc sa chance, à l’entrée de la surface, sa frappe faisant mouche. United, impuissant, se contenta de frappes lointaines sans essayer de rentrer dans la surface adverse, autant dire que les Reds restèrent muets jusqu’à la mi-temps. Ferguson prit le parti, quelque peu incompréhensible vu la prestation de l’équipe en première période, de ne pas faire de changements. Et nous n’eûmes le droit à aucun répit puisque à peine le coup de sifflet donné par l’arbitre, Fulham doubla la mise sur un but de Bobby Zamora. L’addition fut encore plus salée à un quart d’heure de la fin du match avec une reprise de volée de Damian Duff. Rien à dire sur la 5ème défaite de cette saison déjà pour les Reds, qui n’en comptaient que 4 sur toute la saison passée...
United : Kuszczak, Fletcher, De Laet (Da Silva), Carrick, Evra, Gibson (Berbatov), Scholes, Anderson, Valencia, Owen (Welbeck), Rooney.
Hull City 1 - 3 Manchester United (27 décembre)
Hull City au programme cette année pour le traditionnel Boxing Day. Et si l’on devait résumer le match en deux mots ce serait probablement : Wayne Rooney, Wayne Rooney, He goes by he name of Wayne Rooney. Impliqué sur les 4 buts du match, y compris celui de l’adversaire, Wazza nous a tout fait dans cette rencontre mais nous a avant tout assuré une victoire qui nous permet de nous maintenir à deux points du leader (toujours Chelsea, s’il faut encore le préciser). United, fort d’une défense au complet avec 4 défenseurs de métier - un exploit ces dernières semaines - a pu retrouver Carrick et Fletcher dans leur poste de prédilection au milieu de terrain. Et l'équipe entama le match avec conviction. A plusieurs reprises, on fut proche d’ouvrir le score et c’est Rafael qui se créa l’occasion la plus franche que seul un très bon arrêt de Myhill put stopper. Alors qu’on se dirigeait vers un 0-0 à la mi-temps, Rooney nous donna l’avantage au meilleur moment sur un beau mouvement initié par Fletch. Mais ce but d’avance fut loin de nous mettre à l’abri et, à l’heure de jeu, c’est à nouveau Wazza qui s’illustra cette fois en notre défaveur avec une passe en retrait dont on se demande encore ce qu’il voulait faire... Rafael fit ce qu’il put mais l’arbitre siffla penalty pour une faute du brésilien sur Altidore, un penalty que Fagan transforma sans trembler. Mais encore et toujours c’est l’infatigable Rooney, grâce à une superbe passe glissée, qui fut à l’origine du but contre son camp de Dawson qui nous donna l’avantage 2-1. Et pour parfaire le travail, à la 82ème minute, il servit parfaitement Berbatov, d’une passe millimétrée et le bulgare n’eut plus qu’à pousser le ballon dans le but adverse complètement ouvert. Une victoire 3 buts à 1 qui n’a pas complètement rassuré sur notre jeu mais qui nous permet de nous accrocher à la deuxième place du classement.
United : Kuszczak, Rafael, Brown, Vidic, Evra, Valencia (Park), Carrick, Fletcher, Giggs (Obertan), Berbatov, Rooney.
Buteurs : Rooney (47’), Dawson (csc 73’), Berbatov (82’).
Manchester United 5 - 0 Wigan Athletic (30 décembre)
Quoi de mieux pour terminer l’année 2009 que de finir par une victoire 5-0 nette et sans bavures... Un match tout simplement à apprécier, à savourer - malgré la relative "faiblesse" de notre adversaire qui a souvent tendance, il est vrai, à prendre beaucoup de buts contre nous - avant une deuxième partie de saison que l’on espère plus sereine que la première. Pour cette dernière rencontre, United a atomisé Wigan et le score aurait pu en être bien plus aggravé. Wigan n’a jamais su trouver la faille offensivement et a sombré défensivement. On a cru un instant, encore une fois, que malgré les nombreuses tentatives de l’équipe, la chance ne serait pas de notre côté ce soir mais tout se débloqua à la 28ème minute par l’intermédiaire de Wayne Rooney sur un centre parfait de Rafael.
Quatre minutes plus tard, Berbatov lança Valencia en profondeur sur une superbe passe de l’extérieur du droit et qui servit parfaitement Michael Carrick, se trouvant totalement démarqué et n’eut aucun remord à crucifier Kirkland. United continua à dérouler et même Rafael y alla de son propre but juste avant la mi-temps en se baladant dans la défense de Wigan. Servi par Fletcher, le brésilien élimina son adversaire, se remit dans le sens du but et tira. Une frappe finalement anodine qui trompa la défense et Kirkland. Mais qu’importe, la joie de célébrer son premier but avec United fut grande et de suite partagée avec son frère jumeau Fabio, qui n’aurait pas été plus heureux s’il avait marqué lui-même. Au retour des vestiaires, United repartit sur les mêmes bases et dès la 50ème minute, sur un centre fort au premier poteau, hésitation pour les défenseurs de Wigan, encore une fois, mais pas pour Berbatov qui récupéra le ballon et marqua. Un peu de coaching avec la sortie d'Evra, Vidic et Berbatov pour faire jouer les jeunes Fabio, Anderson et Welbeck. Et ironie du sort, c’est Antonio Valencia qui fit totalement couler son ancienne équipe en profitant d’une merveille de passe de Rooney. Une année qui se termine sur sur cette très large victoire qui nous permet en prime de soigner le goalaverage, qui nous faisait plutôt défaut. Espérons que cela continue.
United : Kuszczak, Rafael, Brown, Vidic (Anderson), Evra (Fabio), Carrick, Fletcher, Valencia, Park, Rooney, Berbatov (Welbeck )
Buteurs : Rooney (28'),Carrick (32'), Rafael (45'),Berbatov (50'),Valencia (75')
Conclusion
La première place étant assurée en Champions League, nous avons eu le privilège de tomber sur le Milan AC et ses 'stars'. Le match retour aura lieu à la maison, en espérant revoir Beckham fouler la pelouse d'Old Trafford. En Carling Cup, nous nous sommes brillamment qualifiés pour les demi-finales grâce à une équipe assez jeune et un Gibson de feu. Enfin, en championnat, Chelsea garde toujours ses distances, mais désormais nous ne sommes plus qu'à deux points de la tête. Peut-être un bon présage avant la CAN, qui verra les Blues perdre plusieurs éléments clés de leur effectif, d’autant plus qu’on a vu que Chelsea pouvait aussi connaître une baisse de régime.
Cette année 2010 et ce mois de janvier commencera sur les chapeaux de roue avec la réception d'une ancienne connaissance et non moins rivale, Leeds United, pour le 3ème tour de la FA Cup. Trois jours plus tard, le derby mancunien se déroulera à City pour la demi-finale aller de la Carling Cup, avant de les affronter de nouveau pour le match retour le 19. Entre temps, le déplacement à Birmingham pourrait être périlleux face à une équipe qui n'a plus connu la défaite depuis 10 matchs, puis viendra le promu Burnley. La fin du mois s'annoncera palpitante avec la réception de Hull City, mais surtout le déplacement à l'Emirates Stadium pour y affronter Arsenal et notre 'ami' Arsène Wenger qui nous suivent de très près au classement.
Sur le forum
MacLeod, le 7 octobre 2015 à 15:56
Après c'est surtout une question de quel joueur est associé à quel autre pour le jeu collectif.
Et cela peut découler du système choisi, les joueurs associés ne seront pas les mêmes selon que tu joues à 2 ou 3 au milieu. Après je te rejoins entièrement sur la question de l'engagement.
Kamak, le 7 octobre 2015 à 15:00
Arrêtez avec les systemes de jeu, le 451 le 433 le 442 ça n'a jamais empêché une équipe de mettre de l'engagement...Rooney c'est le même en 451 qu'en 433 quand il est sur le terrain il fait les mêmes contrôles les mêmes pressing et les mêmes relances. C'est bon pour les jeux videos et les journalistes ça.
Après c'est surtout une question de quel joueur est associé à quel autre pour le jeu collectif.
Fletcher88, le 7 octobre 2015 à 13:50
Je suis entièrement pour le 433 qui pour moi serait meilleur tant offensivement que défensivement (à condition d'avoir des ailiers qui savent vérouiller leur couloir). Van Gaal voulait 2 mdf devant sa charnière et 4 joueurs plus offensifs. En 433, on aurait les deux relayeurs en plus des trois de devant donc 5 joueurs offensifs.
Bref, pour moi on devrait revenir au 4141 qui mettait tout le monde d'accord, avec Rooney en doublure de Martial.
Fletcher88, le 6 octobre 2015 à 19:23
La fin du milieu à trois, c'est notre défense qui l'a provoquée. Pour protéger notre charnière, Van Gaal a choisi de mettre deux mdf et pas qu'un. Si on avait une charnière solide, on pourrait repasser en 433 et avoir un meilleur jeu offensif. Maintenant, toutes nos associations ne sont pas de même calibre au milieu. Schneiderlin Carrick par exemple, c'est trop lent et sans projection. J'aimerais bien voir ce que pourrait donner Schneiderlin Herrera. Enfin bon, quasiment tous nos milieux seraient dans de meilleures conditions dans un milieu à 3.
Fletcher88, le 7 octobre 2015 à 17:36
Je ne pense pas que quelqu'un ici pense que changer de dispositif règlera tous nos problème. Mais je pense qu'un autre dispositif mettrait nos joueurs dans de meilleures conditions.
Après effectivement, notre plus gros souci actuellement, c'est la baisse de motivation de nos joueurs. On a plus l'impression d'avoir des guerriers sur le terrain comme c'était le cas il y a 7 ans. On a des joueurs froids, qui ne se rebellent pas, qui accepte la fatalité. Je pense qu'il nous faut un vrai patron pour dicter le tempo à ses coéquipier. Ça peut être utile de savoir être patient et repasser par l'arrière, mais il faut aussi savoir accélérer. Ce n'est pas Rooney qui va demander aux autres d'accélérer vu qu'il n'arrive déjà pas à suivre quand on joue tranquilles.