Report : City 2 United 3
Manchester United remporte le derby sur la pelouse de City grâce à un doublé de Wayne Rooney et un coup franc magistral de Robin van Persie dans le temps additionnel.
Un doublé de Wayne Rooney en première mi-temps mettait les Red Devils sur les bons rails pour briser la série d'invincibilité de près de deux ans des champions en titre à domicile en Barclays Premier League. Mais la tendance s'inversait à une demi-heure de la fin lorsque le but d'Ashley Young était injustement refusé, et Yaya Touré réduisait la marque sur la contre-attaque.
Les Blues allaient ensuite revenir à égalité sur une frappe de Pabo Zabaleta (86e). Mais les hommes de Sir Alex Ferguson n'étaient pas prêts à abdiquer, et c'est Van Persie qui avait le dernier mot, marquant sur coup franc dans le temps additionnel et infligeant à City une première défaite à domicile depuis avril.
On notait des surprises dans les deux équipes alignées. Mario Balotelli était bien là côté City, et Antonio Valencia et Tom Cleverley figuraient dans le onze de United. Balotelli se mettait rapidement en évidence. Sur coup franc tout d'abord, mais David De Gea veillait. Puis l'Italien reprenait de volée un centre de Gaël Clichy après une superbe passe de David Silva.
PREMIÈRE PÉRIODE :
Les hommes de Sir Alex n'avaient pas encore été dangereux quand, à la 16e minute, un superbe mouvement venait prendre à revers la défense des Blues. Young décalait de la tête un ballon de Patrice Évra le long de la ligne en direction de Robin van Persie qui redonnait à l'ailier de la poitrine. City reculait et Young adressait un centre au cordeau pour Rooney qui contrôlait et ajustait Joe Hart immobile. Pas le plus beau de ses buts, mais certainement efficace.
La manière dont United venait de faire mal au champion dès sa première offensive était encourageante. Le capitaine des Blues Vincent Kompany devait ensuite sortir sur blessure et laissait sa place à Kolo Touré. Indubitablement un nouveau coup de boost, et Hart devait sortir au devant de Young bien lancé par Van Persie.
Sergio Aguero réussissait à se frayer un chemin au milieu de quatre défenseurs, mais sa frappe n'inquiétait pas De Gea. Six minutes plus tard, un nouveau rush des Red Devils était récompensé. Valencia combinait avec Rafael, et Rooney reprenait le centre en retrait du Brésilien pour donner un avantage de deux buts à United.
On s'attendait à une réponse furieuse de la part du champion, mais à part une alerte sur une action de Gareth Barry deux minutes avant la pause, les Red Devils avaient l'air sereins à l'approche du repos.
DEUXIÈME PÉRIODE :
Une petite réorganisation défensive s'imposait lorsque Chris Smalling remplaçait Jonny Evans, blessé, et Roberto Mancini enlevait l'inefficace Balotelli pour faire entrer Carlos Tevez face à son ancien club. Cleverley tirait au-dessus, et City commençait à revenir dans la partie. Aguero manquait le cadre, et Rio Ferdinand devait s'interposer sur un centre dangereux de Samir Nasri au deuxième poteau.
Puis le tournant du match intervenait à l'heure de jeu. United voyait son troisième but injustement refusé. Du droit, Van Persie envoyait une belle frappe brossée s'écraser sur la barre, et Young était à la tombée mais l'arbitre signalait un hors-jeu alors que Zabaleta couvrait.
En quelques secondes, au lieu du 3-0, on passait à 2-1 puisque City réduisait la marque sur la contre-attaque qui suivait malgré les efforts de De Gea. Le gardien espagnol réalisait une double parade devant Tevez et Nasri, mais Tevez faisait preuve de beaucoup de sang froid pour donner à Yaya Touré qui finissait le travail avec précision.
United faisait de l'attaque sa meilleure défense, et Évra aurait puobtenir un penalty de la part de l'arbitre M. Martin Atkinson après une faute de Kolo Touré dans la surface. Le Français était énorme en défense face à Tevez, et les actions allaient d'un but à l'autre.
À 12 minutes de la fin, United était menaçant à nouveau mais le centre de Cleverley était mal jugé par Van Persie qui de la tête manquait le cadre. City répondait par Silva, très à l'aise dans la surface, mais son ballon heurtait l'épaule de De Gea avant de toucher le poteau.
Moment de répit pour les visiteurs, et après ue nouvelle action de Tevez sur la droite, Mancini lançait Edin Dzeko dans la bataille en lieu et place de Yaya Touré le buteur. Sir Alex Ferguson remplaçait quant à lui Valencia par Phil Jones, et dans les dernières minutes du match, Zabaleta égalisait.
Sur un corner de la gauche, l'Argentin étonnament seul aux abords de la surface expédiait une frappe lourde hors de portée de De Gea. Le gardien espagnol devait rester concentré pour s'interposer face à Silva après un ballon mal jugé par Évra. City poussait clairement pour les trois points.
Mais au lieu de cela, Van Persie prouvait pourquoi il est l'un des meilleurs joueurs du championnat. Un coup franc du Néerlandais était dévié par Nasri et trompait Hart. S'ensuivait un moment de confusion derrière le but de City, Ferdinand était blessé au visage durant un incident dont on devrait entendre parler ces prochains jours.
Peu importe, United réussissait à s'imposer et à accroître son avantage à six points en tête du classement. Cette prestation illustre bien toute la détermination de Manchester United à retrouver sa couronne de champion en mai prochain.
United : De Gea - Rafael, Evans (Smalling 49'), Ferdinand, Evra - Valencia (Jones 85'), Cleverley (Welbeck 88'), Carrick, Young - Rooney, van Persie.
Buts : Rooney (16', 29'), van Persie (90'+1), pour United. Y. Touré (60'), Zabaleta (86') pour City
Sur le forum
reddevilsX, le 13 décembre 2012 à 23:47
Chacun prêche pour sa paroisse , fan de City compris y a rien de surprenant à ça.
Et puis dire qu'on aurait aussi pu perdre ce match ne me choque pas , c'est pas comme si on avait outrageusement dominé City non plus.Ils ont eu de bonnes occasions mise à part leurs deux buts : La frappe de Balo , la frappe de Silva à bout portant , la frappe de Barry.Ils auraient pu les mettre au fond mais il ne l'ont pas fait.
Après ça c'est jouer sur des détails. Aguero rate son contrôle pour une occasion de but , contre attaque et but de Rooney.But refusé de Young , contre attaque et but de Toure.Mauvaise entente entre Rafael et Cleverley qui provoque un corner et Boum égalisation de Zabaleta alors qu'il n'y avait aucun danger.Au fond le seul but qui ne provient pas directement d'une erreur adverse c'est le deuxième but de Rooney qui est très bien construit.
2 de nos buts viennent suite a des erreurs Citizen mais les deux leurs viennent aussi suite à nos erreurs donc bon.
Mouais je suis pas trop partisans de ce discours.. Quand une équipe marque, elle exploite la faiblesse de son adversaire, et en quelque sorte ses erreurs ! A ce moment la si y'a pas d'erreur y'a pas de buts et tout est verrouiller avec des robots sur le terrains qui se neutraliseraient ! Haha
MU4Liifee, le 13 décembre 2012 à 23:32
Chacun prêche pour sa paroisse , fan de City compris y a rien de surprenant à ça.
Et puis dire qu'on aurait aussi pu perdre ce match ne me choque pas , c'est pas comme si on avait outrageusement dominé City non plus.Ils ont eu de bonnes occasions mise à part leurs deux buts : La frappe de Balo , la frappe de Silva à bout portant , la frappe de Barry.Ils auraient pu les mettre au fond mais il ne l'ont pas fait.
Après ça c'est jouer sur des détails. Aguero rate son contrôle pour une occasion de but , contre attaque et but de Rooney.But refusé de Young , contre attaque et but de Toure.Mauvaise entente entre Rafael et Cleverley qui provoque un corner et Boum égalisation de Zabaleta alors qu'il n'y avait aucun danger.Au fond le seul but qui ne provient pas directement d'une erreur adverse c'est le deuxième but de Rooney qui est très bien construit.
2 de nos buts viennent suite a des erreurs Citizen mais les deux leurs viennent aussi suite à nos erreurs donc bon.
Oscardevil, le 13 décembre 2012 à 10:06
tétanisé par le but à la dernière minute on a oublier les prouesse de notre journaliste chapeau mec!!!
Redhouane, le 13 décembre 2012 à 9:56
C'était par un froid dimanche après-midi de Décembre, dont le froid polaire régnant en maître dehors ainsi que la pile de feuilles de révisions mal trié, mal négocié, et soyons totalement honnête mal fait imposait de rester chez soi. Banal journée pré-partiel en somme, sauf qu'un match était programmé lors de ce 9 décembre. Le genre de match que tu attends depuis des jours, des semaines, des mois, et où tu vas envoyer se faire f0utre ta psychométrie clinique pour déguster pendant deux heures ce si particulier charme du football anglais. Mélange de scénario rocambolesque, de stress et d'engagement au delà de la limite. Le foot que tu aimes, pour qui ton cœur bat. Manchester United vs Manchester City. Une ville, une rivalité, un match. Simple équation, complexe réalisation.
Le début du match n'encourage pas à l'optimisme. Les blues dominent, United serre les fesses et moi les dents. Drop de Ballo l'idiot, dribble manqué de Nasri l'abruti, il faut toute l'incompétence de la compo de Mancini le nanti pour empêcher les citizens de concrétiser. Du moins, jusqu'à la 15em minute. Ensuite, les rouges vont sortir le bleu de chauffe, et montrer qui sont les patrons du royaume. Contre assassin, contre United, une remise magnifique de Van Persie, Young qui déboule, et puis vient le show de Rooney. On l'a tous plus ou moins admis, Rooney, si longtemps étendard de United, ne sera jamais le meilleur joueur du monde. Il ne soulèvera, sauf miracle incommensurable, jamais le ballon d'or. En fait, il restera dans l'ombre des géants de son époque, relégué au second plan par les statistiques d'un Ronaldo ou d'un Messi. Mais il arrive qu'il nous rappelle pourquoi certains y ont cru, qu'il serait le meilleur. Des gestes foudroyant, génial, inouï. Enchaînement improbable, mais au final, c'est bien Hart qui doit chercher le ballon au fond de ses filets. Wayne a frappé la ville, et va faire revivre dans le sillage de son but, pendant un instant semblant éternel de part sa beauté, le Manchester United, celui d'avant, des Ronaldo, Hargreaves, Ferdinand-Vidic, ce Manchester magnifique, assassin, tout en maîtrise et si tueur pour l'assassin. Le Manchester qui maîtrise. Chose inespérée cette saison, surtout chez les bourreaux de l'an passé, mais oui du but de Rooney jusqu'à la réduction de score environ, Manchester maîtrise. Le match, son déroulement, City, tout est sous contrôle. La tourelle Carrick continue de nous faire admirer son triple cerveau footballistique, Clerveley presse et court comme un chien fou, même Van Persie défend, et de fort belle manière. Et puis il y a ce moment où Manchester accélère, se retrouve dans la surface adverse, porte le danger aux portes assiégés d'une ville bleu près à changer de couleur. Auteur d'un premier but sur contre éclair, Wayne nous livre un doublé du tonnerre, alors que la foudre n'est jamais censé frappé deux fois. City est à terre, United est beau. Pour la première fois de la saison, pour la première fois depuis plus d'un an, Man U a de la gueule. p***** de match le couteau entre les dents, les tacles assez appuyés pour faire mal et assez subtil pour ne pas se prendre de carton, le pressing, la défense tous ensemble, les contres, les couilles sur la table. Manchester United est venue en guerrier, et c'est la guerre gagné qu'il compte repartir. Et puis, il y a ce but annulé, dont étrangement aucun média ne parlera, City qui égalise sur le contre qui suit. United perd du terrain, de la maitrise, de la splendeur. On retrouve peu à peu les mêmes gestes ratés, la même hésitation, le même fiasco non-maitrisé des précédents matchs, et on tremble, on a peur, on craint l'égalisation. Jusqu'à ce qu'elle arrive, à la fois immérité et logique, implacable autant qu'innacceptable. L'étau s'est rassuré à l'eithad. On se met alors à pester, à cracher nos bières et nos insultes, à se complaindre entre colère arbitrale et haine citizens. Mais m****, on est Manchester United, les rouges, ceux qui n'abandonnent jamais, ceux qui renversent tout, et les seigneurs éternels des renversement. Renversé, c'est Welbeck, obtenant une précieuse faute. Un coup-franc aux abords de la surface, un poste de tir qu'adore Van Persie. Après Owen, le traître de Liverpool, c'est RVP, judas d'Arsenal qui se prépare à crucifier les citizens. Les mercenaires ne doivent pas aimer les traîtres, ou l'inverse. Le néerlandais, son transfert, son coût, la préférence de la majorité pour un milieu défensif, tout ça oublié, effacé, en un coup de patte, un coup de latte, Robin et son coup de batte-man. On crie, on expulse notre joie, la revanche est prise sur l'ennemi, l'ennemi pas encore à terre, mais un genoux ancré dans le sol, et Manchester United qui creuse son écart. Six points, leader, plus que jamais favori. La bataille de Manchester s'arrête là, Manchester comme au théatre, a frappé trois coup. Coup de génie, coup de boutoir, et coup-franc, c'est simple le foot au fond.
Le reste, on en parlera pas. Ni du sang de Ferdinand, ni du supporter abruti, ni des quatorze points d'avance du Bayern Munich sur Dortmund, ni de Messi qui bat un record dont personne ne parlait avant que l'argentin commence à le titiller, ni du derby saint-étienne lyon. Le week-end foot est fini. La bière vide finira à la poubelle, la psychométrie reprendra sa loi, et le froid de cet fin d'après midi de décembre remanifestera sa morsure. Banal journée pré-partiel en somme, pourtant le temps de deux heures pas comme les autres, le ballon rond m'aura prouvé que, même s'il n'avait plus de son charme des 90s ni même des années 2000, il restait un magnifique sport. Et ça, cette certitude, que seul United pouvait m'offrir, fait chaud au cœur. Merci à vous les mancuniens, les vrais, les rouges.
Un seul mot : Bravo
MU4Liifee, le 13 décembre 2012 à 0:02
Ouais , je comprends ce que tu veux dire mais j'ai quand même le sentiment que les erreurs pur et faiblesses adverse ne sont pas tout le temps à mettre dans le même panier.
Sur notre deuxième but par exemple en soit je trouve pas que City joue mal le coup mais plutôt qu'on le joue très bien.De gea relance tranquillement sur Evans , Cleverley joue le une deux avec Young , Carrick la met à Valencia , Valencia décale Rafael qui centre et but de Rooney.Y a une petite incompréhension entre Barry (je crois) et Silva qui fait que Rooney est libre et ça c'est une faiblesses très minime adverse qu'on exploite bien.
Alors que l'incompréhension Rafael Cleverley par exemple à 20m de nos cages je trouve ça déjà plus débile et c'est ce que j’appelle une erreur pur.Rafael la met dans les pieds , Cleverley part en profondeur interception corner but.On aurait largement pu éviter cette erreur , c'est comme offrir une occasion à l'adversaire sur un plateau.
Après encore une fois je comprends ce que tu veux dire et en soit je suis pas totalement en désaccord mais les tripes genre mauvais contrôle qui provoque une contre attaque ou interception sur une mauvaise passe je trouve qu'on a déja un "coupable" plus facilement identifiable