Young : "Je ne suis jeune que de nom"

Transféré à Manchester en 2011, l'ancien Villan se sent comme un poisson dans l'eau à Manchester et exhibe une confiance propre à ceux qui se sentent chez eux. L'afflux de sang neuf pendant l'intersaison a rebattu les cartes en coulisses et l'ailier gauche de 29 ans a joué un important rôle de médiateur auprès des nouveaux venus.

"En y réfléchissant, je me suis rendu compte que je faisais partie des six ou sept plus anciens joueurs du club", a confié Ashley à ManUtd.com. "Avant, je disais que j'étais un jeunôt, mais à part mon nom (Young signifie "jeune" en anglais), ce n'est plus vraiment le cas !

"Je sais que plusieurs de mes coéquipiers me citent comme l'un des boute-en-train de l'équipe et ça fait toujours plaisir à entendre. L'état d'esprit, c'est important, et ce n'est pas quelque chose qui manque chez nous. Ça n'a jamais manqué d'ailleurs."

"Il y en a qui aiment bien chahuter dans le vestiaire. Il y a de forts tempéraments et tout le monde s'entend bien. Il y a un état d'esprit génial dans cette équipe."

Interrogé sur le temps nécessaire pour s'imposer, Ashley a répondu : "Ça prend du temps. Quand je suis arrivé ici, je connaissais déjà quelques gars via l'équipe d'Angleterre, mais je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Quand on se sent bien dans un club, on se montre tel qu'on est. Moi, je suis toujours là pour en rajouter une couche quand ça rigole dans le vestiaire."

Exercer une influence positive au complexe d'entraînement Aon, cela va de soi lorsqu'on joue pour United. Mais pour Young, c'est le concept d'équipe qui doit être mis en avant en accord avec les préceptes du manitou van Gaal.

Le départ de certains leaders charismatiques a inévitablement conduit certains à prendre une place plus importante. Young apprécie ce nouveau rôle, qu'il partage avec des collègues plus expérimentés, notamment le nouveau capitaine Wayne Rooney.

"Quand on perd des éléments comme Nemanja Vidic, Rio Ferdinand ou Patrice Evra, de gros tempéraments doublés de capitaines, certains doivent monter en puissance en termes de leadership", explique Young. "C'est ce qui s'est passé."

"Il est nécessaire d'aiguiller les nouveaux et ce rôle revient naturellement aux plus anciens. Tout le monde s'intègre."

"On a un capitaine, mais quand on est sur le terrain, il y a 11 capitaines et tout le monde veut tirer dans la même direction. Quand on a une telle solidarité sur et en dehors du terrain, c'est magnifique."