Carrick loue Fergie et Capello

Michael Carrick, milieu de terrain chez nous autres Red Devils et pour la sélection anglaise, se dit honoré d'être dirigé par Sir Alex Ferguson et Fabio Capello.


En trois ans avec Fergie à Old Trafford, Carrick a fait le triplé en Angleterre (trois titres nationaux en 2007, 2008, 2009), atteint deux finales consécutives en Ligue des Champions et a même été couronné champion du monde des clubs.

Il espère maintenant pouvoir connaitre le même succès au niveau international avec les Three Lions, où Capello a eu un impact assez similaire en un laps de temps bien plus court, les titres en moins.

"Tous les deux sont très présents, ils ont une certaine aura", a déclaré notre numéro 16 au sujet de ses mentors. "Quand ils disent quelque chose, chacun écoute et prend note. Parfois, ils n'ont même rien à dire, leur seule présence ou réaction suffit."

"Cela force le respect. On ne les craint pas, il y a juste un sentiment qui vous force à donner le meilleur de vous-même. D'une certaine manière, c'est comme un coup de pied au derrière. Vous savez que vous devez toujours être là, et performant."


Pourtant, Carrick n'a pas été à la fête sous l'ère Capello. Il semble que notre milieu de terrain a été placé derrière Gareth Barry dans les plans de Fabio Capello en tant que concurrent à l'un des deux titulaires qu'étaient jusqu'alors Steven Gerrard et Frank Lampard.

Carrick reste donc un outsider, avec ses 19 sélections seulement. Et l'espoir d'être retenu pour la Coupe du Monde pourrait même s'envoler si le retour d'Owen Hargreaves est aussi flamboyant que ce que l'on espère.

"On veut qu'il y ait de la compétition", déclare néanmoins Carrick. "Ca nous pousse à devenir meilleurs, à jouer de mieux en mieux. Que ce soit à United ou avec l'Angleterre, la concurrence est forte. Bien sûr, cela signifie que je ne joue pas autant que je le souhaiterais en sélection, alors que c'est plus régulier à United."

C'est ce genre d'attitude qui a fait que Michael Carrick était parfois étiqueté comme étant "trop gentil". Le joueur de 28 ans a beau ne pas avoir joué une seule minute pour la sélection dans les matchs éliminatoires pour l'Afrique du Sud, il est déterminé à briller s'il a une chance de le faire contre l'Ukraine, samedi.

"Ce n'est pas possible de jouer des finales de Champions League ou de gagner des Premier Leagues, de jouer pour Manchester United chaque semaine, sans être capable d'avoir des attentes encore plus élevées. Etre gentil, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas être au top. C'est ce que je pense. Dans tous les cas, je ne suis peut-être pas aussi gentil que j'en ai l'air..."

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