Sir Alex Ferguson estime que le licenciement de Gareth Southgate de Middlesbrough, est un signe regrettable de l'époque actuelle.


L'ancien international anglais a été relevé de ses fonctions de manager au Riverside Stadium le mardi 24 octobre, après trois ans de fonction.

Il a finalement payé le prix de la relégation de la Premier League, mais semblait avoir tout en main pour y retourner immédiatement.

Ferguson pense qu’il est regrettable que Southgate ait dû partir, surtout en considérant tout ce qu'il a fait pour le club, mais il admet que le football moderne n'a plus de patience.

"Dans le football moderne, le manager est toujours le bouc émissaire, quoi qu'il arrive. Cela se produit maintes et maintes fois", a déclaré Sir Alex.

"Gareth Southgate - vous pouvez regarder ce qui s’est passé et vous grattez la tête."

"Je sais que vous pouvez dire que ça fait trois ans, mais c’est trois ans pour être un joueur un jour, et pour devenir manager c’est trois ans plus tard. Ce n'est pas un apprentissage. L'apprentissage prend cinq ou six ans, donc ce n'est pas vraiment un apprentissage adéquat."

"Steve Gibson a une bonne réputation en tant que Président, et cela a été prouvé, mais cette fois, il a surpris son monde et lui seul peut expliquer les raisons du licenciement."

"Il a donné certaines raisons, mais je continue à penser que pour un jeune manager, lorsque vous n'avez pas plus de chance dans vos premières années, vous avez plus de difficultés. Il n'y a pas de marge de manœuvre de nos jours."


L’héritage que Southgate laissera au Teesside, sera qu'il a aidé un certain nombre de jeunes prometteurs à atteindre l’équipe première de Middlesbrough, et Ferguson estime que le manager de 39 ans peut être fier de ce qu’il a fait pour son premier contrat en tant que manager.

Ferguson a ajouté: "Il a organisé Middlesbrough d'une manière différente, c'est à dire à travers la jeunesse. Il faut reconnaître à quel point Middlesbrough a un bon centre de formation, mais cela ne lui a pas sauvé sa place."

"C'est le milieu dans lequel nous sommes. Les managers vont toujours souffrir. C'est dans ces conditions que nous travaillons tous."

"Il y a seulement deux ou trois ans, j'ai été radié, j’ai passé ma date de péremption et j’aurai dû m’arrêter, mettre mes pantoufles et fumer ma pipe."

"C'est tout simplement notre milieu. Je ne peux pas le prendre personnellement, car c'est l'industrie dans laquelle nous sommes."

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