Recap - Janvier 2010
Le mois de décembre a été plutôt mitigé sur le plan des résultats et du jeu pour United. Du positif, avec l’assurance de la première place du groupe B en Champions League, du moins bon avec la lourde défaite 3-0 contre Fulham. Mais les Red Devils s’étaient plutôt rassurés sur leur dernière sortie avec un 5-0 infligé à Wigan sur son terrain. Il restait donc en ce début d’année à continuer sur cette lancée.
Et pour ce faire, le programme de ce premier mois de l’année s’annonçait particulièrement alléchant (mais compliqué) avec tout d’abord la réception de Leeds United, rival historique, pour le début des Reds en Cup. Deux matchs de championnat ensuite contre Birmingham City et Burnley, avant la double confrontation tant attendue contre l’autre rival de Manchester, dans une bataille pour une qualification en finale de la Carling Cup.
Entre temps, United devait accueillir Hull pour une deuxième rencontre en moins d’un mois. Et pour finir, cerise sur le gâteau, un match ô combien important pour la lutte au classement avec le déplacement chez l’un de nos ennemis intimes : Arsène et ses Gunners.
Manchester United 0 Leeds United 1 (3 janvier)
La magie de la Cup! Belle pour certains, tragique pour d’autres. Plus de divisions d’écarts : le talent seul ne fait plus la différence. "Welcome Back" titrait le programme officiel de la rencontre. United accueillait une équipe de Leeds reléguée en 3ème division anglaise qui n’avait plus grand chose à voir avec le Leeds d’avant, le grand rival de Manchester. Cela faisait 6 ans que les deux équipes ne s’étaient plus affrontées. Mais voilà, c'est la Cup et tout peut arriver.
Forts du soutien de leurs supporters qui avaient fait le déplacement en nombre - ils étaient plus de 9000 à Old Trafford-, la différence de niveau s'effaça vite. Le petit a mangé le gros et sans discussion aucune. Cet après midi là, Leeds avait tout simplement plus envie.
Ferguson avait choisi d’aligner une équipe mixte, entre jeunesse et expérience. Et malgré un bon début de match, c’est Leeds qui prit l’avantage dès la 19ème minute par l’intermédiaire de Jamie Beckford, parfaitement servi par Johnny Howson. Un Wes Brown pris à contre pied et une sortie hasardeuse de Tomasz Kuszczak firent le malheur de United. On eut beau tenter par tous les moyens d'égaliser, les joueurs de Leeds jouant le match de leur vie ne lâchèrent rien avant de pouvoir enfin savourer leur exploit au coup de sifflet final.
Première grosse surprise dans la compétition et c'est United qui en fait les frais.
United : Kuszczak, Neville, Evans, Brown, Fabio, Obertan (Giggs), Anderson (Owen), Gibson, Welbeck (Valencia), Rooney, Berbatov.
Birmingham City 1 Manchester United 1 (9 janvier)
La quasi totalité des matchs ayant été annulés en raison des intempéries qui s’abattaient sur le Royaume, United tenait là l’occasion de prendre provisoirement, au moins, la tête du classement devant Chelsea. Pour cela, les Red Devils se devaient d’aller s’imposer à St Andrews chez l’une des équipes les plus en forme du moment en championnat.
Même si la dernière rencontre de Premier League, datant de l’année dernière, avait vu 5 buts marqués par les Reds, la défaite 3-0 à Fulham avait bien souligné quelques lacunes dans le jeu de United, lacunes encore mises en avant lors de la défaite, une semaine plus tôt contre Leeds. Mais c’est bien United qui prit les choses en main dès le début du match. Bien en place, les occasions furent nombreuses de notre côté, mais encore une fois ce problème récurrent de finition s’avéra particulièrement inquiétant et on finit par le payer quelques minutes avant la mi-temps en prenant un but totalement contre le cours du jeu.
D’autant plus que ce but fut marqué dans une situation de cafouillage indescriptible. Un ballon de McFadden arrivant par hasard sur Lee Bowyer qui balança comme il le put dans la surface. Ce même ballon rebondit sur Jonny Evans ainsi que sur Jerome qui lui ne manqua pas l’occasion toute faite de pousser la balle dans les filets. Un avantage immérité qui donna un vrai coup de massue aux Reds.
Mais United put elle aussi profiter d’un peu de chance dans son malheur en profitant du but contre son camp de Scott Dan. On crut un instant que le but ne serait pas accordé, l’arbitre assistant ayant levé son drapeau croyant que Rooney était hors jeu. Heureusement, Mr Clattenburg déjugea son juge de ligne et accorda le but. Rooney n’interférant pas avec le jeu à ce moment là, il aurait été incompréhensible de le refuser.
Fergie fit ensuite entrer sa nouvelle recrue, Mame Biram Diouf, pour les dernières minutes du match mais le puissant attaquant ne réussit pas à trouver la faille. Un match nul qui laissera un goût amer aux Red Devils, d’autant plus que Darren Fletcher se vit exclure pour un deuxième carton jaune.
United : Kuszczak, Rafael, Brown, Evans, Evra, Fletcher, Scholes (Diouf), Carrick, Valencia, Park (Giggs), Rooney.
Manchester United 3 Burnley 0 (16 janvier)
On connaît tous la sensation du jour où on a l’impression de revivre encore et encore les mêmes choses. C’est pareil (à quelques exceptions près) pour les matchs de nos Red Devils. On domine, on se crée des occasions, on domine et on se prend un but. On pensa un instant (plutôt long l’instant) qu’on aurait à revivre le même scénario encore une fois. Valencia, Nani, Rooney, Scholes, Nani à nouveau puis Berbatov ensuite.
Tous se cassèrent les dents devant le gardien de Burnley ou ses défenseurs. Burnley manqua même de prendre l’avantage sur une occasion toute faite mais le tir de Nigent passa largement à coté du second poteau de Van der Sar qui faisait son retour après être resté quelques temps aux cotés de son épouse, malade.
Et le soulagement et la délivrance arrivèrent peu après l’heure de jeu sur un parfait mouvement de jeu, de Nani à Berbatov en passant par Rooney. L’anglais servit parfaitement Berbatov qui vit tout de même son tir rebondir sur le défenseur avant de surprendre le gardien Jensen. Un but qui fut loin de mettre United à l’abri et l’on se devait absolument d'en marquer un deuxième pour ne pas connaître de mauvaises surprises.
Et ce ne fut pas long puisque seulement 4 petites minutes plus tard, Rooney assura quasiment la victoire des Red Devils sur la reprise d’un tir relâché par Jensen. Et c’est le jeune Diouf qui s’offrit son premier but avec son nouveau club à la toute fin du temps réglementaire. Le sénégalais partit à la limite du hors jeu et profita parfaitement de la longue passe de Valencia en lobant le gardien adverse. Une victoire 3-0 qui permet à United de ne pas décrocher au classement.
United : van der Sar, Neville, Brown, Evans, Evra, Valencia, Scholes, Carrick (Anderson 66’), Rooney (Diouf 74’), Berbatov (Owen 73’), Nani.
Manchester City 2 Manchester United 1 (19 janvier)
Un (double) derby à double enjeu puisque plus encore que le fait de gagner contre l’un de nos plus grand rival, la victoire dans cette double confrontation offrait une qualification pour la finale de la Carling Cup à Wembley dont nous sommes les tenants du titre.
Premier acte ce soir au City of Manchester Stadium. Contre le public, contre Tevez, contre l’arbitre, on a bien tout tenté mais cela n’a pas suffi. Les Red Devils avaient pourtant parfaitement entamé le match en mettant la main sur le jeu et en ouvrant le score dès la 17ème minute. Une superbe transversale d'Evra vers Valencia qui centra pour Rooney qui buta sur Given avant que Giggs qui trainait la dans la surface ne pousse la balle au fond des filets. Red 1 – Blue 0.
Mais cette tendance s’inversa largement lorsque City égalisa quelques minutes avant la mi-temps sur un penalty sifflé sur une faute de Rafael plus que discutable. Discutable pour ne pas dire inexistante puisque la faute du brésilien, bien réelle elle, fut faite en dehors de la surface de réparation. Qui d’autre que Carlos Tevez pouvait se désigner volontaire pour tirer ce penalty et se venger du club qui l’a si mal traité et obligé à partir (pleurs) ? Évidemment, il ne manqua pas l’occasion d’envoyer la balle au fond des filets et de faire un signe pour faire taire les supporters des Reds ou plus particulièrement notre Gary Neville national qui lui répondit à sa manière dirons-nous.
La tension fut palpable en deuxième mi-temps, les fautes s’enchainant, bizarrement sifflées à sens unique - donc contre nous - et c’est sur un corner que City prit l’avantage. Van der Sar fit ce qu’il put pour dégager la balle mais Vincent Kompany remit le ballon vers le but et c’est Carlito à nouveau (deux fois valent mieux qu’une) qui se chargea de faire passer son équipe devant au tableau d’affichage. Encore une fois, il nous gratifia d’une célébration dans son style (heureusement qu’il avait déclaré avant le match qu’il ne célébrerait pas...). Durant le dernier quart d’heure, les Red Devils tentèrent tout pour chercher l’égalisation... en vain... Score final 2-1. La bataille pour les Citizens, le plus important restant de gagner la guerre.
United : Van der Sar, Rafael (Diouf 90'), Evans, Brown, Evra, Valencia ( Scholes 88'), Anderson (Owen 72'), Carrick, Fletcher, Giggs, Rooney.
Manchester United 4 Hull City 0 (23 janvier)
Pendant que ses rivaux au classement étaient occupés à jouer le 4ème tour de la FA Cup, les Red Devils, déjà éliminés de cette compétition, pouvaient donc jouer leur journée de championnat avant tout le monde et du coup s’emparer provisoirement de la première place du championnat. Pour les en empêcher, face à eux se présentaient Hull City qui n’avaient pas remporté un seul de leurs matchs à l’extérieur cette saison.
Dans une ambiance 'anti-glazerienne', et avec le retour de Rio Ferdinand, United débuta parfaitement la rencontre en ouvrant le score dès la 7ème minute grâce à Wayne Rooney qui termina le travail manqué par Scholes, malgré une frappe monstrueuse, mais repoussée par le gardien Myhill. Rooney 1- Hull 0.
Malgré des occasions à la pelle, les Reds ne rentrèrent au vestiaire qu’avec le plus petit des avantages. Et cela continua après la pause puisque c’est encore une fois United qui se montra le plus dangereux. Mais à nouveau, malgré le nombre d’occasions, aucun de nos joueurs ne fut en mesure de mettre la balle au fond des filets.
C’est seulement à 10 minutes de la fin du match que United s’assura la victoire grâce à une frappe en force au premier poteau de notre meilleur buteur. Rooney 2- Hull 0. A peine 4 minutes plus tard, Rooney (again) reprit un superbe centre de Nani de la tête. Rooney 3 – Hull 0. Mais 3 buts ne suffisant visiblement pas à l’ogre Rooney, l’attaquant anglais y alla de son 4ème, parfaitement servi par Berbatov. Rooney 4 – Hull 0. Ça c’est fait!
United s’empare donc de la tête du classement, très provisoirement évidemment, grâce à une victoire large plutôt longue à se dessiner mais logique.
United : Van der Sar, Rafael, Ferdinand, Evans, Evra (Fabio 87), Nani, Fletcher, Scholes (Gibson 72), Park, Rooney, Owen (Berbatov 72).
Manchester United 3 Manchester City 1 (27 janvier)
Vainqueur par KO : Manchester United! Manchester is Red! On en a plutôt l’habitude maintenant dans les derbys de Manchester, le 'Fergie time' s’avère quasiment à chaque fois décisif, dans notre sens bien sur. Owen avait assommé les Blue Skyes en début de saison à la 94ème minute, cette fois c’est Rooney qui assura la qualification de United au nez et à la barbe de Tevez et ses amis.
United n’avait pas le choix au début du match, elle se devait d’attaquer et de faire le jeu pour remonter un but d’écart sans quoi, la finale se jouerait sans eux. Et c’est Paul Scholes qui délivra tout un stade à la 50ème minute sur une frappe pleine de puissance et de précision. Le match fut lancé et les Reds ajoutèrent un deuxième but à la 70ème minute par l'intermédiaire de Michael Carrick, bien servi par Darren Fletcher.
On crut alors que United avait le match en main et qu’il allait suffire de dérouler jusqu’au coup de sifflet final mais c’était sans compter sur l’infatigable Carlos Tevez qui reprit un centre de Bellamy pour remettre les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux matchs, seulement 5 minutes après le deuxième but de United. On se dit alors que la soirée allait encore être longue et qu’on était bon pour jouer les prolongations voire, aller jusqu’aux tirs au but. Mais Rooney nous épargna ce supplice et nous fit une "Owen" en marquant le but de la qualification dans les arrêts de jeu.
Une défaite dans le premier acte donc pour mieux gagner chez nous devant notre public, dans une ambiance de feu. Manchester United 4 Manchester City 3. Score sur l’ensemble des deux matchs, comme un signe du destin encore une fois au 19 septembre dernier (United 4 City 3). We’re going to Wembley !
United : Van der Sar, Rafael (Brown 73’), Ferdinand, Evans, Evra, Nani (Valencia 89’), Carrick, scholes, Fletcher, Giggs, Rooney.
Arsenal 1 Manchester United 3 (31 janvier)
Le match au sommet de cette journée entre le deuxième et le troisième. Le match à ne pas perdre pour aucune des équipes pour ne pas se voir distancer par Chelsea. United se présentait à l’Emirates sans Vidic ni Ferdinand et avec un Berbatov sur le banc. Un milieu d’expérience entre Carrick, Scholes et Fletcher, Rooney à l’avant, soutenu par Park et Nani. Le portugais qui nous gratifia d’un superbe match et notamment d’une première mi-temps de feu. Le Nani qu’on voudrait voir plus souvent.
C’est lui qui se mit en évidence à la demi-heure de jeu, lorsqu’il se débarrassa brillamment de 3 défenseurs adverses et frappa droit sur Almunia qui ne put rien faire d’autre que de dévier du bout des gants la balle dans son propre but. Un but contre son camp qu’il n’aurait pas été honteux d’accorder à Nani tant l’action amenant le but est somptueuse.
Les Reds avaient mis la main sur le jeu depuis le début du match et on eut plaisir de voir United jouer comme cela. C’est encore Nani qui fut à l’origine de l’action du 2-0. Servi par Rooney, le portugais remonta le terrain pour resservir parfaitement Rooney qui finit par frapper dans le petit filet. 100ème but de Wayne en Premier League, le 22ème de la saison. Le score aurait pu encore être aggravé juste avant la mi-temps mais Nani vit son tir passer largement au dessus des buts du gardien espagnol d’Arsenal.
Les Gunners se virent mettre complètement la tête sous l’eau à la 52ème minute sur une nouvelle contre attaque. Cette fois c’est Park qui, sur une passe de Fletcher, remonta la moitié de terrain et ne manqua heureusement pas l’occasion de tromper Almunia. Arsenal réduisit le score à 10 minutes de la fin mais en vain. Une nouvelle leçon de football donné aux "hommes" d'Arsène Wenger qui eut envie d’être partout sauf sur le banc ce soir là.
Allez, juste pour le plaisir...11 hommes contre 11 enfants... United revient à un petit point de Chelsea qui compte bien sur un match en retard. Mais Chelsea et Arsenal s’affronteront la semaine prochaine et un match nul serait certainement la meilleure option pour nous.
United : Van der Sar, Rafael, Brown, Evans, Evra, Park (Valencia 86’), Scholes (Giggs 71’), Carrick, Fletcher, Nani (Berbatov 89’), Rooney.
Conclusion
Ce tout début d’année avait plus que mal débuté pour les Red Devils qui ont connu l’élimination en Cup contre Leeds United et fait match nul contre Birmingham City en championnat. Mais United a parfaitement repris les choses en main en terminant sur la meilleure des notes possibles avec la superbe qualification pour la finale de Carling Cup contre l’ennemi City, et la victoire contre Arsenal à l’Emirates, tout ça dans la même semaine...
Le mois de février débutera pour United par la réception de Portsmouth, lanterne rouge du championnat, pour le compte de la Premier League. Les Red Devils se déplaceront ensuite sur le terrain d'Aston Villa. Les Villans que nous retrouverons en toute fin de mois pour la finale de la Carling Cup à Wembley. Entre temps, United devra se déplacer à Milan pour les retrouvailles tant attendues avec David Beckham et le Milan AC dans le premier acte de la double confrontation comptant pour les 1/8ème de finale de Champions League. Puis, nous retrouverons à Old Trafford West Ham, match déplacé en raison de la finale de la Cup.
Sur le forum
MacLeod, le 7 octobre 2015 à 15:56
Après c'est surtout une question de quel joueur est associé à quel autre pour le jeu collectif.
Et cela peut découler du système choisi, les joueurs associés ne seront pas les mêmes selon que tu joues à 2 ou 3 au milieu. Après je te rejoins entièrement sur la question de l'engagement.
Kamak, le 7 octobre 2015 à 15:00
Arrêtez avec les systemes de jeu, le 451 le 433 le 442 ça n'a jamais empêché une équipe de mettre de l'engagement...Rooney c'est le même en 451 qu'en 433 quand il est sur le terrain il fait les mêmes contrôles les mêmes pressing et les mêmes relances. C'est bon pour les jeux videos et les journalistes ça.
Après c'est surtout une question de quel joueur est associé à quel autre pour le jeu collectif.
Fletcher88, le 7 octobre 2015 à 13:50
Je suis entièrement pour le 433 qui pour moi serait meilleur tant offensivement que défensivement (à condition d'avoir des ailiers qui savent vérouiller leur couloir). Van Gaal voulait 2 mdf devant sa charnière et 4 joueurs plus offensifs. En 433, on aurait les deux relayeurs en plus des trois de devant donc 5 joueurs offensifs.
Bref, pour moi on devrait revenir au 4141 qui mettait tout le monde d'accord, avec Rooney en doublure de Martial.
Fletcher88, le 6 octobre 2015 à 19:23
La fin du milieu à trois, c'est notre défense qui l'a provoquée. Pour protéger notre charnière, Van Gaal a choisi de mettre deux mdf et pas qu'un. Si on avait une charnière solide, on pourrait repasser en 433 et avoir un meilleur jeu offensif. Maintenant, toutes nos associations ne sont pas de même calibre au milieu. Schneiderlin Carrick par exemple, c'est trop lent et sans projection. J'aimerais bien voir ce que pourrait donner Schneiderlin Herrera. Enfin bon, quasiment tous nos milieux seraient dans de meilleures conditions dans un milieu à 3.
Fletcher88, le 7 octobre 2015 à 17:36
Je ne pense pas que quelqu'un ici pense que changer de dispositif règlera tous nos problème. Mais je pense qu'un autre dispositif mettrait nos joueurs dans de meilleures conditions.
Après effectivement, notre plus gros souci actuellement, c'est la baisse de motivation de nos joueurs. On a plus l'impression d'avoir des guerriers sur le terrain comme c'était le cas il y a 7 ans. On a des joueurs froids, qui ne se rebellent pas, qui accepte la fatalité. Je pense qu'il nous faut un vrai patron pour dicter le tempo à ses coéquipier. Ça peut être utile de savoir être patient et repasser par l'arrière, mais il faut aussi savoir accélérer. Ce n'est pas Rooney qui va demander aux autres d'accélérer vu qu'il n'arrive déjà pas à suivre quand on joue tranquilles.