Un tournant de la saison ?
United a connu une semaine déterminante dans sa course au triplé. Rien n'est encore gagné, mais les choses s'annoncent bien.
Huit jours, dix-huit joueurs utilisés, dix buts marqués en trois matchs. C'est ce qu'on peut appeler une belle semaine. Les choses ne se sont pas aussi bien passées pour Arsenal.
La semaine d'Arsenal s'est terminée avec l'horrible et choquante blessure d'un de leurs attaquants titulaires, deux buts encaissés et une étonnante réaction de leur capitaine alors que la roue semble tourner pour les Gunners.
Elle n'avait pas mieux commencé avec une catastrophique élimination à Old Trafford 4-0, mettant fin aux espoirs de triplé pour les protégés de Wenger.
Manchester United lui a enchaîné ce beau triomphe avec un excellent match nul 1-1 à Lyon en Ligue des Champions, résultat qui qualifie pour le moment United pour les quarts de finale.
Puis ce week-end United a récupéré deux points dans son retard sur Arsenal. Désormais les Londoniens sont à la portée d'une victoire, or ils reviennent justement jouer à Old Trafford début avril.
Mais surtout, ce qui est bon pour United outre le bilan comptable, c'est la manière avec laquelle United a dominé cette semaine, en Angleterre et en Europe. La classe et le talent offensif montrés en FA Cup et en championnat (neuf buts en deux matchs qui auraient pu être quinze ou seize) et le réalisme et la détermination montrés à Lyon (un but marqué à trois minutes de la fin) montrent que United est bien là alors que s'amorce la dernière ligne droite.
De son côté, Arsenal humilié en Cup, Arsenal choqué et groggy en championnat, Arsenal en difficulté en Europe (une défaite à Milan et c'est l'élimination), Arsenal marque peut-être le coup d'une superbe saison réalisée jusque là. Les Gunners arriveront-ils à se remettre de cette terrible semaine, de celles qui décident l'avenir de toute une saison ?
Réponse le week-end prochain à domicile contre les redoutables Villains, équipe révélation de la saison. Pendant ce temps là, United ira à Fulham, avant-dernier du classement.
Et pour l'entraîneur adjoint Carlos Queiroz, United aborde bien ces trois derniers mois de la saison.
"La victoire de Newcastle avait un goût spécial car quand on gagne on peut profiter de l'agonie de nos concurrents. Nous nous sentons plus forts cette semaine que la semaine précédente et nous espérons être encore mieux la semaine prochaine."
"C'est toujours particulier quand on gagne et que votre adversaire direct n'est pas capable de prendre tous les points. Arsenal aurait dit pareil après que nous ayons perdu contre City."
"Nous pouvons dire que cette semaine est la notre. Il y a deux semaines ça aurait été Arsenal qui aurait pu dire que c'était leur semaine. Tout est ouvert. Le championnat est si difficile. On a vu Birmingham qui réussissait le nul contre eux et c'était un superbe effort. L'attitude de toutes les équipes est géniale."
"Sur les trois ou quatre dernières saisons le championnat est devenu de plus en plus difficile. Ce n'est pas facile de trouver une équipe qui peut dire à trois ou quatre mois de la fin de saison qu'elle va gagner le titre. C'est impossible."
"C'est plus difficile que la saison dernière. Toutes les équipes ont de meilleurs joueurs et sont mieux organisées. Rien n'est garanti. C'est bon pour le championnat anglais. D'en être à ce moment de la saison sans pouvoir dire que nous serons champions, c'est bon pour le jeu. Nous sommes proches de la fin et nous ne pouvons pas nous permettre de faire des erreurs."
Une fois de plus un implacable United profite des erreurs des autres mais surtout de ses propres superbes performances. La semaine dernière, l'élimination de Liverpool en Cup a semblé agir comme un catalyseur pour l'extermination d'Arsenal. Et samedi encore, la nouvelle du nul des Gunners a eu le même effet sur le match contre Newcastle.
On sait bien que United ne montre aucune pitié sur le terrain. Pourvu que ça dure.
Sur le forum
MacLeod, le 7 octobre 2015 à 15:56
Après c'est surtout une question de quel joueur est associé à quel autre pour le jeu collectif.
Et cela peut découler du système choisi, les joueurs associés ne seront pas les mêmes selon que tu joues à 2 ou 3 au milieu. Après je te rejoins entièrement sur la question de l'engagement.
Kamak, le 7 octobre 2015 à 15:00
Arrêtez avec les systemes de jeu, le 451 le 433 le 442 ça n'a jamais empêché une équipe de mettre de l'engagement...Rooney c'est le même en 451 qu'en 433 quand il est sur le terrain il fait les mêmes contrôles les mêmes pressing et les mêmes relances. C'est bon pour les jeux videos et les journalistes ça.
Après c'est surtout une question de quel joueur est associé à quel autre pour le jeu collectif.
Fletcher88, le 7 octobre 2015 à 13:50
Je suis entièrement pour le 433 qui pour moi serait meilleur tant offensivement que défensivement (à condition d'avoir des ailiers qui savent vérouiller leur couloir). Van Gaal voulait 2 mdf devant sa charnière et 4 joueurs plus offensifs. En 433, on aurait les deux relayeurs en plus des trois de devant donc 5 joueurs offensifs.
Bref, pour moi on devrait revenir au 4141 qui mettait tout le monde d'accord, avec Rooney en doublure de Martial.
Fletcher88, le 6 octobre 2015 à 19:23
La fin du milieu à trois, c'est notre défense qui l'a provoquée. Pour protéger notre charnière, Van Gaal a choisi de mettre deux mdf et pas qu'un. Si on avait une charnière solide, on pourrait repasser en 433 et avoir un meilleur jeu offensif. Maintenant, toutes nos associations ne sont pas de même calibre au milieu. Schneiderlin Carrick par exemple, c'est trop lent et sans projection. J'aimerais bien voir ce que pourrait donner Schneiderlin Herrera. Enfin bon, quasiment tous nos milieux seraient dans de meilleures conditions dans un milieu à 3.
Fletcher88, le 7 octobre 2015 à 17:36
Je ne pense pas que quelqu'un ici pense que changer de dispositif règlera tous nos problème. Mais je pense qu'un autre dispositif mettrait nos joueurs dans de meilleures conditions.
Après effectivement, notre plus gros souci actuellement, c'est la baisse de motivation de nos joueurs. On a plus l'impression d'avoir des guerriers sur le terrain comme c'était le cas il y a 7 ans. On a des joueurs froids, qui ne se rebellent pas, qui accepte la fatalité. Je pense qu'il nous faut un vrai patron pour dicter le tempo à ses coéquipier. Ça peut être utile de savoir être patient et repasser par l'arrière, mais il faut aussi savoir accélérer. Ce n'est pas Rooney qui va demander aux autres d'accélérer vu qu'il n'arrive déjà pas à suivre quand on joue tranquilles.