Vidic est fier
Le succès que connaît Nemanja Vidic à United depuis deux saisons a effacé les doutes qu'il avait au début de sa carrière à Old Trafford.
Le Serbe a reconnu s'être demandé s'il avait les capacités pour s'adapter à la Premier League après son transfert du Spartak Moscou fin 2005. Mais le joueur de 26 ans est depuis devenu un pilier dans le onze de départ de United, aidant les Red Devils à remporter le doublé Championnat - Ligue des Champions.
"En vérité, lorsque je suis arrivé, j'ai trouvé cela dur et je n'étais pas sûr que je pourrais devenir titulaire de l'équipe première", a déclaré Vidic. "Je me suis demandé si je pouvais m'adapter à ce championnat et à ce club. C'est important d'apprendre comment jouer ici. Si j'avais joué comme j'en avais l'habitude auparavant, je n'aurais pas réussi, donc j'ai dû m'adapter."
"Le jeu est différent ici, les arbitres acceptent le jeu très physique. Ce n'est pas facile de venir en Angleterre et bien jouer tout de suite, vous avez besoin de plusieurs mois pour vous adapter."
"Maintenant quand je joue, je suis fier de ce que j'ai accompli au cours de ces dernières années. Jouer pour United et remporter des trophées est quelque chose d'incroyable. Je suis fier de faire partie de cette équipe."
Sur le forum
Alexis.B, le 10 avril 2022 à 16:20
Au final ça se rejoint, si tu sais ce que tu as à faire, c'est comme ça que tu y vois clair et prends les bonnes décisions, parce qu'elles respectent le cadre et la limite de tes fonctions.
Dace, le 10 avril 2022 à 15:42
il y a 52 minutes, Alexis.B a dit :Tellement une bonne analyse de Vida. Ce qui me claque le plus, c'est le fait qu'il dise qu'à l'époque, la hiérarchie était clairement établie. Et quand il parle de hiérarchie, il parle de l'encadrement, pas des joueurs. Et c'est vrai qu'à l'époque, on connaissait tous l'organigramme du club.
Aujourd'hui, le rôle de chacun est flou, on ne sait pas qui s'occupe de quoi. Et le pire, c'est que je pense que même ces employés ne savent pas réellement quel est leur rôle à jouer là dedans.
Pas d'accord sur un point, sur l'organigramme, on ne connaissait principalement que 2 hommes (Gill et SAF), car ils s'imposaient d'eux-mêmes, prenaient leurs responsabilités, et surtout avaient des adjoints qui les secondaient parfaitement.
Avec au final, malgré des erreurs, le plus souvent ils voyaient clairs et prenaient les bonnes décisions.
Alexis.B, le 10 avril 2022 à 14:47
Tellement une bonne analyse de Vida. Ce qui me claque le plus, c'est le fait qu'il dise qu'à l'époque, la hiérarchie était clairement établie. Et quand il parle de hiérarchie, il parle de l'encadrement, pas des joueurs. Et c'est vrai qu'à l'époque, on connaissait tous l'organigramme du club.
Aujourd'hui, le rôle de chacun est flou, on ne sait pas qui s'occupe de quoi. Et le pire, c'est que je pense que même ces employés ne savent pas réellement quel est leur rôle à jouer là dedans.
One Sheasy, le 10 avril 2022 à 14:14
En l'occurrence sur le lien que je poste il parle uniquement du cas Maguire, mais voici l'intégralité de son intervention que j'ai retrouvé sur d'autres sources (en anglais) :
https://www.manchestereveningnews.co.uk/sport/football/football-news/vidic-manchester-united-harry-maguire-23649683
"Vous pouvez avoir les 11 meilleurs joueurs sur le terrain, mais si vous n'avez pas une vision claire, si vous ne travaillez pas ensemble, vous n'avez aucune chance de gagner des trophées. Sans joueurs qui prennent leurs responsabilités, vous n'avez aucune chance. Tu penses que j'aimais mes 24 coéquipiers dans le vestiaire ? On jouait deux, trois matchs par semaine et je jouais pour l'équipe nationale. Je voyais suffisamment mes coéquipiers, je les respectais et les comprenais, mais je n'avais pas besoin de les voir plus. Je sortais le soir en Serbie et à Moscou. Dans le plus grand club du monde, c'était important de ne pas perdre du temps avec des choses stupides. Je voulais montrer au monde entier à quel point j'étais bon dans les années les plus importantes de ma carrière. Nous avions tous le même objectif à l'époque. Nous étions là pour jouer pour le plus grand club du monde et nous savions quel était l'objectif : remporter les plus grands trophées. Il m'est parfois arrivé de jouer alors que je ne me sentais pas bien, mais mes coéquipiers le voyaient et m'aidaient. On avait un esprit d'équipe incroyable et cela nous a permis de remporter des trophées. Être à 90 % n'est pas suffisant. Vous devriez avoir peur de ne pas être là la saison suivante et vous devez vous battre pour pouvoir rester parce que c'est seulement quand vous quittez Man United que vous réalisez à quel point Man United est grand."
"Ce sont de bons gars, mais la victoire réside dans le collectif et l'esprit d'équipe. Le football n'est pas un sport individuel. Le respect, la confiance et l'entraide sont très importants. Les meilleures charnières centrales se développent parce qu'ils jouent ensemble tout le temps. Si vous changez de défense tout le temps, c'est difficile d'instaurer la confiance. Rio [Ferdinand] et moi avons joué ensemble tout le temps. Un manager doit enseigner les principes, puis faire confiance aux joueurs pour qu'ils prennent leurs responsabilités, qu'ils jouent sans crainte et qu'ils les appliquent. Le football n'est pas une partie d'échecs, c'est sans cesse en mouvement et un latéral doit savoir quand monter. Je disais à Patrice [Evra] de se projeter et cela signifiait que je pouvais le couvrir. L'espace qu'il laissait était alors ma responsabilité. Perdre un ballon n'a jamais été un problème, le plus important était notre réaction pour faire en sorte de le récupérer. Et ensuite, une fois récupéré, quelles options on offrait aux joueurs pour qu'ils fassent des passes. Tout est une question de mouvement sans ballon dans le football moderne. À quoi bon avoir un joueur qui soit bon passeur s'il n'a pas de joueur dans l'espace à qui faire la passe."
(à propos de ce qui est important pour un club comme MU)
Je trouve à titre personnel qu'il s'agit de l'analyse la plus factuelle et objective au sujet de notre club sur ces derniers mois. Pas besoin de tomber dans des exagérations ou de vouloir générer à tout prix du bruit pour se faire entendre, et pas besoin non plus d'être trop désireux d'arrondir les angles voire de faire preuve de démagogie. Vidic le prouve encore une fois, et je pense qu'il ferait un bien meilleur analyste que certains de la TV anglaise. Un mélange entre bienveillance et lucidité que je ne trouve que chez si peu d'anciens du club.
Bref, je kiffe beaucoup trop ce mec et son état d'esprit, et souscris évidemment à l'ensemble de son propos. Un Red Devil pur jus !
EricLeRouge, le 24 avril 2023 à 17:33
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