Happy birthday, Éric
C'est aujourd'hui que le Français le plus célèbre de Manchester United fête ses 46 ans...
Plus d'un footballeur a défrayé la chronique en arrivant à Old Trafford. On pense notamment à George Best. Mais en terme d'impact sur le jeu, pas seulement à Man United, mais à l'échelle du championnat anglais, peut-on citer un événement plus important que le transfert d'Éric Cantona en novembre 1992 ?
Aujourd'hui, il paraît impensable que Cantona ait passé seulement quatre saisons et demie chez les Red Devils, après un titre glané lors de son unique saison à Leeds, qui vit partir son homme providentiel aussi vite qu'il était arrivé. On ne s'ennuya pas à Old Trafford pendant ces quatre saisons et demie : dès son arrivée, le "King" devint une véritable attraction, illuminant la pelouse à chaque fois qu'il touchait le ballon.
Maître dans l'art de la finition, Cantona signa 18 réalisations lors de l'exercice 1993/94 et anéantit à lui seul les faibles espoirs de titre de Newcastle en 1995/1996 : il marqua le seul but de la rencontre dans quatre des cinq derniers matches de la saison.
Personne n'oubliera sa façon d'orchestrer les mouvements offensifs, à partir d'un point précis de l'entrejeu qu'il semblait être le seul à pouvoir déterminer, mettant sur orbite Hughes, Giggs, Beckham ou Cole. Et après chaque pichenette géniale, chaque passe millimétrée, chaque reprise tonitruante, Eric avait ce petit instant de réflexion : un véritable exemple de grande classe.
Bien sûr, ces années fantastiques n'ont pas été exemptes de dérapages. Cantona aurait pu devenir une icône de l'équipe de France s'il n'avait pas affiché à plusieurs reprises son désaccord avec les instances dirigeantes du football tricolore. Et naturellement, on se souvient de l'altercation de Selhurst Park, qui a non seulement privé Manchester United de son maître à jouer pendant huit mois, mais qui a définitivement compromis la carrière internationale de Cantona, alors que celle-ci semblait enfin dans les bons rails.
Il est toujours facile de surestimer l'influence d'une personne. Dans le cas d'Éric Cantona, cette influence serait au contraire presque impossible à sous-estimer. Pour preuve, 14 ans après son départ, on scande toujours son nom dans les travées d'Old Trafford. Et quand cela se produit, on pourrait presque imaginer le "King" immobile au centre du terrain, porté par les chants du public…
Nombre de matches avec United : 185
Nombre de buts avec United : 82
"Je suis si fier d'entendre les fans chanter toujours mon nom, mais j'ai peur qu'ils arrêtent demain. J'ai peur parce que j'aime ça. Et tout ce qu'on aime, on a peur de le perdre." - Éric Cantona, 2004
Sur le forum
EricLeRouge, le 30 janvier 2025 à 11:52
Il y a 2 heures, RedDidDevil a dit :Blackburn était costaud à l'époque , on ne saura jamais vraiment si sa présence aurait fait la différence (sûrement évidemment)
oui, mais non (lol)
j'oublierais jamais l'analyse de SAF à la fin de la saison : avec la suspension de Canto, MU a terminé le championnat à 1 pt de BB, ce en faisant 3X 0-0 sur les 3 derniers matches
et donc il disait : ne me faites pas croire qu'avec Eric sur la pelouse, nous n'aurions pas marqué au moins 1 but sur ces 270 minutes !!!???
et bien sur, tout le monde sera d'accord avec ça 😉
RedDidDevil, le 30 janvier 2025 à 11:03
il y a 6 minutes, Red panther a dit :Et ouais, à l'époque, on avait des joueurs qui s'en prenaient à des drouatardés xénophobes et qui n'avait pas peur de le faire publiquement. Pas le même genre "d'homme" qu'un certains gland vendu au pays du pastis qu'on ne nommera pas.
Au passage, Matthew Simons, le "fan agressé", avait aussi fait l'objet d'une poursuite judiciaire. Suite au différents témoignages des personnes sur place, il a été reconnu comme responsable du déclenchement des hostilités (crachats, insultes) et fut condamné pour trouble à l'ordre public à 500 livres d'amendes et une année d'interdiction de stade. A l'annonce du verdict, il a tenté d'étrangler le procureur... outre de nombreux faits de violence, il fut également condamné en 2011 pour avoir tabassé l'entraîneur de son fils.
Entre deux provocations sur le sujet, et une absence de regret toujours assumée, Canto déclarera à la BBC : "ce genre de gars n’a pas sa place dans un stade. […]. Je pense que c’est comme un rêve pour plein de gens. Frapper ce genre de mec. Je l’ai fait pour eux. Pour qu’ils soient heureux". L’ ancien joueur et consultant sportif Frédéric Waseige ajoutera : "il fait ce que des dizaines, voire des centaines de footballeurs rêveraient de faire, tellement on se fait insulter tout le temps. Personne n’ose. Mais Cantona, c’est un footballeur tellement au-dessus de tout, qu’il s’en fout un peu des conséquences. Et lui, il a osé ce jour-là."
En Angleterre a cet époque , les drames avec des supporters sont encore chaud dans les têtes !
Quand tu vois qu'il n'y a pas grand chose qui sépare le public des joueurs , ca aurait put vite dégénéré !
Heureusement c'est juste un C....qui a pris un Kung Fu Kick
Red panther, le 30 janvier 2025 à 10:53
Le 28/01/2025 à 11:47, RedDidDevil a dit :30 ans hier
Quand on y repense c'était quand même un truc de fou 😱
Et ouais, à l'époque, on avait des joueurs qui s'en prenaient à des drouatardés xénophobes et qui n'avait pas peur de le faire publiquement. Pas le même genre "d'homme" qu'un certains gland vendu au pays du pastis qu'on ne nommera pas.
Au passage, Matthew Simons, le "fan agressé", avait aussi fait l'objet d'une poursuite judiciaire. Suite au différents témoignages des personnes sur place, il a été reconnu comme responsable du déclenchement des hostilités (crachats, insultes) et fut condamné pour trouble à l'ordre public à 500 livres d'amendes et une année d'interdiction de stade. A l'annonce du verdict, il a tenté d'étrangler le procureur... outre de nombreux faits de violence, il fut également condamné en 2011 pour avoir tabassé l'entraîneur de son fils.
Entre deux provocations sur le sujet, et une absence de regret toujours assumée, Canto déclarera à la BBC : "ce genre de gars n’a pas sa place dans un stade. […]. Je pense que c’est comme un rêve pour plein de gens. Frapper ce genre de mec. Je l’ai fait pour eux. Pour qu’ils soient heureux". L’ ancien joueur et consultant sportif Frédéric Waseige ajoutera : "il fait ce que des dizaines, voire des centaines de footballeurs rêveraient de faire, tellement on se fait insulter tout le temps. Personne n’ose. Mais Cantona, c’est un footballeur tellement au-dessus de tout, qu’il s’en fout un peu des conséquences. Et lui, il a osé ce jour-là."
RedDidDevil, le 30 janvier 2025 à 9:38
Il y a 10 heures, EricLeRouge a dit :ce coup de folie nous a couté le titre, mais j'arrive quand même pas à lui en vouloir (au contraire même) 🤩
Blackburn était costaud à l'époque , on ne saura jamais vraiment si sa présence aurait fait la différence (sûrement évidemment)
Mais son coup de sang est légendaire
RedDidDevil, le 30 janvier 2025 à 12:00
je me souviens aussi de ces mots 😉
c'est ce qui fait aussi partie du coté légendaire de l'histoire tu rajoute a cela son retour à Old Trafford vs Liverpool , avec des drapeaux francais dans les tribunes , la musique de Bill Conti quand les joueurs rentrait sur la pelouse ( quelle tristesse de l'avoir changé )
Sans le Kung fu Kick cette entrée serait simplement l'entrée des équipes lors du Derby
Là c'est devenu Le retour du Roi et je parle pas d'Aragorn